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Publié le
19 oct. 2016
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​Claude-Eric Paquin : "Les Chinois cherchent des produits qu’on ne trouve pas partout"

Publié le
19 oct. 2016

A la tête de la Fédération française de la chaussure (FFC), Claude-Eric Paquin évoque pour FashionNetwork le marché chinois de la chaussure, le potentiel de la créativité française dans le pays, et la nécessaire promotion concertée du savoir-faire tricolore (interview à lire en intégralité sur FashionNetwork Premium).

Claude-Eric Paquin - MG/FNW


FashionNetwork : Le marché chinois est perçu comme difficile par les marques françaises. Qu’en est-il dans la chaussure ?

Claude-Eric Paquin : La chaussure, je crains que ce ne soit pire, car il n’y a pratiquement pas de multimarques dédiés. Il y a bien Luxe Imperium dans le haut de gamme, par exemple, qui est vraiment une exception. Ce qui se passe chez les multimarques un peu répandus, c’est que leur modèle économique change : ils utilisent maintenant leurs noms propres pour brander leurs produits. Ils annoncent des marques européennes, comme Kenzo ou Chloé, avec quelques types de modèles. Mais l’essentiel repose après sur des modèles maison, comme chez Blog05. En général, ce sont des produits italiens, dont ils ont fait le picking au Micam à Milan. Pour les marques françaises, surtout les petites, c’est donc très compliqué. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas essayer d’être présent.

FNW : Comment s’y prendre ? 

CEP : Quand on pense au marché chinois, il faut penser à très long terme. Ce marché est un miroir aux alouettes. Il existe, mais c’est avant tout un potentiel. Il existe avant tout pour les marques de luxe. Et pour certaines marques entrée-de-luxe, mais malheureusement, les Français ne sont pas bons dans ce domaine, où brillent par contre les Américains, avec Tory Burch, Michael Kors ou Coach qui réussissent très bien en Chine. Je ne connais pas vraiment de marques françaises sur ce créneau, sauf peut-être Maje, mais qui est relativement peu présente. Ensuite, on retombe tout de suite dans le milieu et bas de gamme, où nous n’avons aucune valeur ajoutée à apporter en tant qu'Européens. C’est illusoire. Si on veut vendre dans ce pays, il faut avoir un produit qualitatif, mettre en avant la France et la création parisienne, même de manière outrancière. Et adapter un minimum le produit au marché local.

FNW : Pour quelles raisons ? 

CEP : Les gens ont surconsommé les grandes marques. Des références. Vuitton, Lancel, Chanel étaient des enjeux de statut social. Aujourd’hui, cette clientèle possède des produits de ces marques, et cherche maintenant des produits qu’on ne trouve pas partout. Et nous, Français, nous avons une carte à jouer. Car nous sommes le pays de la création, avec des jeunes talents que nous aidons, notamment au travers d’Au-delà du Cuir. Ce qu’il faut, c’est les faire connaitre. C’est pour moi une priorité : démontrer que l’on peut produire des pièces qui sortent du lot. Les maisons de luxe ne suffisent pas. Et on n’arrivera pas à créer des Coach ou des Tory Burch, c‘est trop tard. En Chine, il y a une multitude de niches pour nos talents.

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