Les trois premiers mois du nouvel exercice de Burberry ont été plus que prometteurs. Après avoir enregistré une croissance annuelle de ses ventes de 14,5 %, à 850 millions de livres, le groupe britannique de mode a terminé son premier trimestre sur une progression de son chiffre d'affaires de 24 %, à données publiées, à 167,5 millions de livres sterling, avec une croissance organique de 30 %.

Burberry campagne publicitaire 2007

La maison de luxe, dont a pris la tête, il y a un peu plus d'un an, Angela Ahrendts, à la suite de l'emblématique Rose Marie Bravo, véritable rénovatrice d'une griffe devenue poussiéreuse, a pris le parti de réactiver son réseau de ventes de détail en créant de nouvelles boutiques détenues en propre.

Sur la période, quatre nouveaux magasins ont ainsi été ouverts, en Belgique, Italie, Espagne et Floride tandis qu'à périmètre comparable l'activité de détail a affiché une croissance de 25 %. Parallèlement, les ventes de gros - environ un tiers du total - ont continué d'enregistrer des taux de croissance exceptionnels (+ 51 %). En revanche, le produit des licences a évolué plus modérément (+ 6 %), traduisant, en la matière, une stratégie de développement sélective.

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Au mois de mars dernier, Burberry avait suscité une grande émotion dans l'opinion publique en annonçant la fermeture de son usine galloise qui fabriquait des polos. Et quelques semaines plus tard, la publication de bons résultats annuels n'avait pas réussi à redorer l'image du groupe alors que traditionnellement les analystes s'inquiètent de l'impact de la hausse du yen, pour le secteur du luxe, l'Asie représentant une part importante du chiffre d'affaires.

Aujourd'hui d'ailleurs, le titre restait fragilisé à la City en dépit de ces performances commerciales satisfaisantes. Le cours perdait à la mi-journée près de 1,50 %.