Coralie Marabelle ouvre sa première boutique à Paris

Auteur :

Chenu Alexis

Publié le
12 sept. 2018

Révélée lors du Festival de Hyères en 2014, où elle a remporté le Prix du public, la créatrice Coralie Marabelle, ouvrira à la mi-octobre sa première boutique parisienne au 114 rue de la Folie-Méricourt (XIe arrondissement), un écrin blanc et texturé de 30 mètres carrés qui lui servait auparavant d’atelier.

Formée chez Hermès - époque Jean-Paul Gaultier - et Maison Margiela (ligne artisanale), puis styliste chez Alexander McQueen, elle profite des retombées du festival de mode et de plusieurs collaborations avec Jo Malone London et La Redoute pour mettre au point sa marque, « un projet que j’ai dans les tiroirs depuis longtemps, différent du festival où la collection présentée relevait d’un pur exercice créatif et non commercial ».
 
Associée à Antoine Gagey, en charge de la partie business, elle lance officiellement sa marque en janvier 2016, présente sa première collection au sein du showroom Designers Apartment et obtient ses premiers points de vente au Japon et au Moyen-Orient.

« Rapidement, nous avons souhaité changer de stratégie en nous détachant des rythmes du calendrier de la mode, trop contraignants pour une jeune marque comme la nôtre, et des présentations de collection pour aller vers la vente en ligne et directe, d’où l’ouverture de notre première boutique, une façon d’être plus proches de nos clientes. »
 
Positionnée sur le segment prix créateur, dans la lignée d'une griffe comme Jacquemus par exemple, la marque Coralie Marabelle pratique le made in France et se plaît à travailler les jeux de matières, de couleurs et de textures. Elle présentera notamment dans sa première adresse à Paris des capsules mensuelles : « Chaque premier jour du mois, de nouvelles pièces et de nouvelles histoires viendront rythmer notre espace, des pièces que l’on pourra retrouver également sur notre e-shop ».
 
Pour octobre, la créatrice a ainsi choisi de présenter sa ligne Back from Cadaqués, « une ligne en hommage à Dali, aux influences espagnoles, avec des jupes tube montant à la façon des toreros sous la poitrine ou encore des tee-shirts aux matières texturées et psychédéliques ».