Enfants Riches Déprimés s'offre une première boutique

Auteur :

Chenu Alexis

Publié le
17 juil. 2018

Fondée en 2012 par Henry Levy, Enfants Riches Déprimés s’invitait à la Fashion Week de Paris en juin 2017 pour présenter pour la première fois au calendrier officiel son univers punk-rock et parfois déjanté. Faisant l’impasse sur la Semaine de la mode de juin, le créateur en profitait pour annoncer l’ouverture en septembre de sa première boutique à Paris, au 79, rue Charlot, dans le Haut Marais.

C’est en lieu et place du joaillier Jonas Bowman que s’ouvrira donc la première adresse d’Enfants Riches Déprimés, la marque étant déjà distribuée dans une trentaine de points de vente dans le monde, dont quelques concept-stores sélectifs à l’image de Barney’s à New York, The Webster à Miami, Maxfield à Los Angeles ou Excelsior à Milan.
 
Cette première boutique devrait mettre en avant l’évolution d’une marque lancée il y a cinq ans par son créateur, Henry Levy (installé entre Los Angeles et Paris), d’abord autour d'une collection de tee-shirts inspirés de ses passages en cure de désintoxication et de perfectos et vestes peints à la main aux messages provocateurs.

Un esprit qui retient depuis ses débuts l’attention d’un certain nombre de personnalités – Kim Kardashian, Kanye West ou Justin Bieber –, les plus à mêmes de s’offrir les pièces de la marque, la plupart en édition limitée, avec des tee-shirts proposés à plus de 300 dollars, des mailles entre 300 et 3 000 dollars, et des chemises autour de 500 dollars.
 
En septembre, la marque d’Henry Levy proposera donc dans sa boutique les pièces de sa collection automne-hiver 2018/19, un vestiaire mixte présentant un large choix de costumes oversize, à carreaux, en tartan, des cols roulés de toutes les couleurs, pulls à col V et blousons en damier, vestes et trenchs en cuir… Des inspirations toujours rock et punk avec quelques pièces illustrées à la main... mais bien plus sages qu'à ses débuts.