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31 août 2008
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L'Oréal chute en Bourse sur les craintes liées aux effets de change

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Les echos
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31 août 2008

L'Oréal voyait son titre reculer vendredi à la Bourse de Paris, en queue des valeurs vedettes, certains investisseurs se montrant déçus par les prévisions du groupe pour 2008, données à taux de changes constants.


Penelope Cruz pour L'Oréal

A 13H22 à Paris, le titre lâchait 3,74 % à 67,20 euros, dans un marché en légère hausse de 0,33 %.

Le leader mondial des cosmétiques a annoncé une progression de 6,6 % de son bénéfice net ainsi qu'une amélioration de sa rentabilité au premier semestre, lui permettant de viser pour 2008 une croissance à deux chiffres de son bénéfice par action (BPA), à changes constants. L'Oréal "annonce un objectif de progression à deux chiffres du BPA, mais à changes constants, une nuance importante", rappellent dans une note les analystes du CM-CIC. Mais "si l'on tient compte des effets de changes, il y a ralentissement" de la croissance du BPA, a expliqué à l'AFP Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.

L'objectif de l'Oréal "est en ligne avec les attentes du marché et nous paraît réalisable, encore plus au vu des évolutions favorables des devises récemment", tempèrent cependant les analystes de Natixis Securities. "Le titre (...) affiche encore une sous-performance de 6 % depuis le début de l'année, pénalisé par les craintes de ralentissement de la consommation", observent-ils.

De son côté, Jean-Paul Agon, le directeur général du groupe justifié vendredi la fixation pour 2008 d'un objectif de croissance du bénéfice par action à taux de change constants, et non à données réelles comme les années précédentes, par le fait que "l'euro est complètement imprévisible".

L'Oréal a vu son titre perdre plus de 31 % de sa valeur depuis le 1er janvier.

"Les résultats sont supérieurs à notre attente, mais pour de "mauvaises "raisons"", souligne par ailleurs la note du CM-CIC, citant le recul des "frais publi-promotionnels en pourcentage du chiffre d'affaires" et une "baisse" du taux de l'impôt sur les sociétés. De leur côté, les analystes de la Société générale s'attendaient à ce que le titre "soit sanctionné", se fondant notamment sur "la qualité assez faible des résultats du premier semestre".

(Source AFP)

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