La marque de prêt-à-porter Fils de Butte fait son chemin

Auteur :

Chenu Alexis

Publié le
14 mars 2016

Lancée en septembre dernier par le duo François et Vincent Terrien, la marque de prêt-à-porter masculin Fils de Butte, clin d’œil au quartier de Montmartre dont sont originaires les deux créateurs, s’inspire du vêtement ouvrier pour proposer un vestiaire complet.

« Des vêtements de quartier », revendiquent les créateurs, et dont la première source d’inspiration est Paris : « la ville, ses quartiers, ses habitants et les différentes époques du Paris populaire et immigré pour rendre hommage à la diversité sociale et culturelle emblématique des quartiers de Paris. »

Fabriqué made in France et privilégiant le choix de matières en France (à l’exception des denims qui proviennent du Japon et des tissus wax des Pays-Bas), le vestiaire Fils de Butte positionné « made in France accessible », décline vestes et blousons entre 125 et 250 euros, tee-shirts à 39 euros, pantalons denim entre 145 et 180 euros, chemises en chambray à 135 euros, chaussettes et tote-bags.

Distribués dans une trentaine de points de vente en France – dont Colette, Babel Paris, Les Curieux à Lyon, Cinquante-cinq à Granville, Bobine à Toulouse – ainsi qu’en Belgique chez Madame Bovary à Anvers, les vêtements Fils de Butte seront également en vente les 11 et 12 juin prochains dans le cadre du Pop Up Made in France.

Une seconde édition qui se tiendra « A la Folie », nouveau lieu de vie, de restauration et de fête du Parc de la Villette, et qui devrait réunir plus de 25 créateurs « made in France ».

En parallèle, outre une première collaboration lancée avec le créateur Nicolas Lherpinière-Salermo via sa marque de tee-shirts urbains « dénonçant avec ironie la décadence des citadiens », VVV (Veni Vedi Veci), la marque Fils de Butte lancera en mai prochain le projet « Vêtements de quartier ».

Un événement pour lequel les créateurs proposeront, en collaboration avec un lieu parisien, un tee-shirt en édition limitée.

Lancée sur fonds propres, la marque Fils de Butte devrait s’intéresser prochainement aux marchés asiatiques (Japon et Corée) et nord-américain, et réfléchit en ce moment à sa participation à l’un des prochains salons parisiens à la rentrée.