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Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
23 avr. 2018
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Mode et environnement ne vont pas encore de pair pour Stella McCartney

Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
23 avr. 2018

L’industrie du textile est médiévale dans son approche de la fabrication et doit absolument se moderniser pour minimiser son impact sur l’environnement, selon la créatrice britannique Stella McCartney, alors que se déroulait ce 22 avril la « Journée de la terre » et que l'on marquera ce 24 avril le triste anniversaire des cinq ans de l'effondrement du Rana Plaza.


Stella McCartney - Reuters


Célèbre pour ses créations aux lignes épurées et pour son refus d’utiliser de la fourrure ou du cuir dans son travail, Stella McCartney estime que les méthodes de production dans le textile stagnent, alors que la demande en matière de mode explose en raison de l’émergence de nouvelles classes moyennes dans le monde.

« Si l’on prend en compte l’intégralité du secteur de la mode, allant du luxe à la fast fashion, on est en train de saigner la planète », a-t-elle affirmé dans un constat désabusé à la BBC vendredi dernier.

« Nous nous reposons depuis longtemps sur une industrie en grande partie médiévale. Nous vivons vraiment une époque formidable… tout change, l’énergie, l’architecture, c’est le moment de penser à l’avenir de nos enfants », a ajouté la créatrice, qui a annoncé sa prochaine sortie du périmètre du groupe Kering, en rachetant les parts de ce dernier dans leur coentreprise. Un retour à une indépendance totale qui ne devrait être effectif que début 2019. Le groupe français de luxe a néanmoins précisé qu'il continuerait à travailler avec la créatrice britannique sur les questions de développement durable.

Stella McCartney, fille de l’ex-Beatles Paul McCartney, intervenait sur la BBC à propos du lancement d’une exposition au Victoria and Albert Museum de Londres ce dimanche, intitulée « Fashioned from Nature » (Tiré de la nature). Une exposition qui montre la tendance de la mode de toutes les époques à tirer de l’environnement l’inspiration pour ses articles et les tentatives des designers de moderniser, recycler et utiliser différentes méthodes pour limiter leur impact. Les chapeaux en plumes de faisan des années 1940 côtoient des pantalons aux couleurs criardes faits à partir de laine de surplus et une veste en cuir produite à partir de chutes.

Selon Stella McCartney, les créateurs doivent adopter des méthodes plus propres. « On n’utilise qu’une dizaine de matières dans la mode et j’essaye de remettre ça en question », affirme la créatrice londonienne. « J’essaye de m’intéresser aux technologies, de faire produire de la soie en laboratoire, d’utiliser des teintures innovantes et je ne pense pas qu’on voie la différence. C’est de la science, mais de la science glamour. »

La production textile est responsable de l’émission de 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année, selon un rapport publié en 2017 par la Fondation Ellen MacArthur, soit plus que l’impact cumulé de tout le transport aérien et maritime.

Dans ce rapport, publié l’année dernière en collaboration avec Stella McCartney, on apprend que le manque de recyclage entraînait une perte de 500 milliards de dollars (408,85 milliards de dollars) par an. 500 000 tonnes de microfibres issues du textile termineraient aussi chaque année dans les océans du monde entier, soit l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique.

La rédaction avec Reuters

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