Quatre ans après sa naissance, Tahizea se recentre sur ce qu’elle a toujours voulu être : une marque accessible, qui démocratise la perle de Tahiti sans la désacraliser. Pour l’automne-hiver 2007/2008, une trentaine de nouveaux produits à des prix attractifs apparaît au sein des lignes existantes.

Tahizea modèles 2007

Car si certains modèles se vendent autour de trois cents euros voire jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour les pièces les plus précieuses, ceux de la nouvelle collection des gammes Tahia, Tanao et Ozéa tableront sur un prix d’attaque de 65 euros et ne dépasseront pas 100 euros.

Les gammes Babyzea et Mamanzea disparaîtront quant à elles en janvier 2008 et leurs produits, aux prix tout aussi abordables, seront insérés dans les autres lignes de la marque.

La distribution évolue elle aussi puisque, comme l’explique son fondateur et directeur Philippe Le Ray, la griffe polynésienne arrive sur trois territoires encore non conquis : l’Espagne, les Caraïbes et la Réunion. Aux trois cent quarante points de vente – dont deux cents sur l’Hexagone – viennent donc s’ajouter cet hiver près de cent multimarques.

Des chiffres qui devraient vite augmenter. « Nous sommes en prospection permanente. En France, nous devrions atteindre deux cent cinquante points de vente en 2008 et pour ce qui concerne le reste du monde, nous aimerions les multiplier par deux tous les ans », indique Philippe Le Ray.

Le chiffre d’affaires global de 1,5 million d’euros au dernier exercice devrait également doubler chaque année. D’autant plus, qu'outre un développement incessant du réseau de distribution, une augmentation de 20 % du nombre de références est prévue dans les mois à venir. Tahizea compte bien profiter du « très gros facteur sympathie » que lui confère la Polynésie, souligne Philippe Le Ray, « un pays qui fait rêver ».