Publié le
17 sept. 2018
Temps de lecture
4 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Who’s Next s’étend côté plage

Publié le
17 sept. 2018

Elles étaient déjà 60 réunies du 7 au 10 septembre derniers sous l'étendard "beachwear" du Who's Next. Un succès de commercialisation pour ce tout nouvel espace et un choix stratégique en ligne avec la nouvelle approche globale du rendez-vous mode de la Porte de Versailles, qui se pense en grand concept-store et introduit des catégories de produits alternatives pour les détaillants. Pour le printemps-été 2019, entre autres suggestions, le salon parisien invitait donc ces derniers à lorgner du côté de la plage.


Dans les allées de l'espace "beachwear" - FashionNetwork.com


Au sein de l'espace "beachwear", il y avait deux cas de figure, représentant chacun la moitié du contingent de ce nouvel univers : d’une part des marques de vêtements ou d’accessoires de plage déjà exposantes qui étaient jusque-là dispersées au sein du salon parmi les marques de prêt-à-porter, comme Meduse, ChicoSoleil ou Palme, et d’autre part des nouveaux venus, testant pour la première fois ce rendez-vous de septembre à Paris, comme les fabricants de maillots de bain que sont Maaji, Seafolly, Pain de Sucre, Banana Moon ou Tatiane de Freitas.
 
Convaincus de la pertinence de proposer de nouvelles catégories de produits à ses visiteurs, les organisateurs du salon ont semble-t-il l’intention de représenter un univers beachwear dans un an, sur la prochaine édition estivale consacrée au printemps-été 2020. Mais avant cela, quel bilan les marques tirent-elles de cette première expérience ?

Globalement, les exposants de longue date du salon estiment positif ce rassemblement dans un univers qui est le leur. « C’est valorisant pour tout le monde de créer une vraie communauté autour de notre thématique, cela attire la curiosité des visiteurs, qui savent où ils peuvent nous trouver. Et le mix est intéressant ; il y a de tout pour les détaillants, du prêt-à-porter, des accessoires, du maillot, et à des positionnements prix variés… En revanche, il faut dire que cela a été un peu calme dans la zone », expliquent les représentants de la marque française ChicoSoleil.
 
D’autres échos en ce sens viennent souligner la mise en scène peut-être un peu trop faible, qui n’a pas rendu la zone très attractive visuellement et n’a peut-être pas assez encouragé les curieux à s’y aventurer. Du coup, si les marques habituées ont été bien occupées, certaines ne voyant pas leur stand désemplir en capitalisant sur leur clientèle régulière sur le Who’s Next, les primo-arrivants ont parfois été un peu déçus par le nombre des contacts engrangés, partant eux de zéro sur cette période à Paris. Pour certains spécialistes de la plage, la présence sur ce salon a néanmoins permis d’assurer une présence à la fin de la saison des maillotiers, le format de salon Riviera organisé par Eurovet à Cannes ayant été déprogrammé cette année.
 
« C’est un bon salon, j’ai pu faire de belles commandes sur les premiers jours notamment, témoignait Tatiane de Freitas. Le mix de marques est intéressant. Il y a à la fois des marques très grand public et des petits créateurs aussi, des découvertes à faire », ajoutait celle installée non loin du stand de l’agence Paris de Janeiro. Cette dernière, organisatrice de pop-up stores, assurait une première présence BtoB en salon et avait pour cela amené dans ses bagages une petite dizaine de marques brésiliennes inédites en France.


Le stand de l'agence Paris de Janeiro - FashionNetwork.com

 
« Le constat global est plutôt bon pour cet espace beachwear, estime Elsa Antigny, côté organisateurs. Peut-être que l’on peut améliorer encore un peu la préparation en amont, en sensibilisant plus les visiteurs, en allant chercher plus de représentants des DOM-TOM par exemple, des acheteurs qu’on vise particulièrement avec cet espace » explique, entre autres pistes, celle qui fait partie de l’équipe qui a commercialisé les espaces de l’univers beachwear.
 
« Nous estimons que nous sommes là dans notre mission de salon : c’est-à-dire faire se rencontrer des marques et des acheteurs qui ne se connaissent pas, poursuit Elsa Antigny. Nous ne nous adressons pas à un public de détaillants maillots de bain par exemple, l’idée est vraiment que des boutiques mode trouvent des solutions avec cette nouvelle catégorie de produits tournée vers la plage, un marché qui est plutôt en croissance et qui va peut-être leur permettre de dégager du chiffre d’affaires supplémentaire ». Le maillot de bain est en effet un marché en progression, avec des ventes en hausse de 1,7 % l'an dernier sur le marché français notamment.
 

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com