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AFP
Publié le
24 oct. 2022
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Angleterre: Rishi Sunak va devoir relever une économie britannique à genoux

Par
AFP
Publié le
24 oct. 2022

Flambée de l'énergie et des taux d'intérêt, moral des consommateurs et des entreprises en berne, défiance des marchés: le Premier ministre désigné Rishi Sunak hérite d'une économie britannique à genoux et à l'image très détériorée auprès des investisseurs.


Rishi Sunak - AFP


L'ex-chancelier de l'Echiquier de Boris Johnson, qui a auparavant dirigé le Trésor britannique, travaillé pour des fonds d'investissement et chez Goldman Sachs, est issu du monde des affaires qu'il va devoir s'atteler à rassurer.

"Le Royaume-Uni est un grand pays mais il ne fait aucun doute que nous traversons de profonds défis économiques", a-t-il déclaré lors d'une brève allocution au siège du parti conservateur peu après sa désignation.

"Nous avons à présent besoin de stabilité et d'unité" a-t-il ajouté. Des mots qui devraient aller droit au coeur des investisseurs, vu les secousses récentes sur les marchés.

Pour Danni Hewson, analyste de AJ Bell, il "a les marchés de son côté". De fait, dès l'annonce que Boris Johnson abandonnait ses velléités de revenir à Downing Street, et que Rishi Sunak était désormais grand favori, la City a poussé un soupir de soulagement.

Lundi en fin de séance sur les marchés européens, les taux d'emprunt de la dette britannique se détendaient, celui à 30 ans baissant lundi à 3,795% contre 4,06% vendredi, même s'il reste largement plus élevé que fin 2021 quand il cotait autour de 1%. La livre sterling était stable à 1,1311 dollar vers 15H00 GMT.

"Félicitations au nouveau Premier ministre. Il a un historique de mener l'économie à travers des temps difficile et il arrive à un moment de grande incertitude avec des choix difficiles qui s'annoncent", a commenté Tony Danker, le directeur général de la CBI, principale organisation patronale.

"La tâche s'annonce dantesque", estime cependant Susannah Streeter, analyste de Hargreaves Lansdown. Depuis des mois, le pays enchaîne les épreuves. La pandémie, l'impact du Brexit devenu effectif en janvier 2021, la guerre en Ukraine, la flambée des coûts de l'énergie et de l'alimentation, et son corollaire la montée de la pauvreté avec des millions de Britanniques étranglés par les factures.

A cela s'est ajouté le chaos politique, entre les scandales du gouvernement de Boris Johnson et la tempête sur les marchés entraînée par le bref passage de Liz Truss à Downing Street et le "mini-budget" de celui qui était alors son chancelier de l'Echiquier Kwasi Kwarteng.
Ces mesures d'une ampleur colossale alliant baisses d'impôts et aides aux factures énergétiques, non chiffrées et qui devaient être financées par emprunt sur les marchés, ont fait fuir les investisseurs.

La livre avait plongé à son plus bas historique, les taux d'emprunt sur la dette du Royaume-Uni s'étaient envolés au plus haut en 20 ans à une vitesse qui faisait craindre une spirale baissière, forçant la Banque d'Angleterre à intervenir.

Prédiction exacte



Exactement ce qu'avait prédit Rishi Sunak dans sa campagne perdue contre Liz Truss pour remplacer Boris Johnson à Downing Street, quand lui prônait l'opposé: un retour à l'orthodoxie budgétaire.

Quelques jours avant la débâcle de son gouvernement, Liz Truss avait tenté de sauver les meubles en limogeant Kwasi Kwarteng, remplacé par Jeremy Hunt.
Ce dernier a aussitôt sabré les promesses économiques de Truss, revenant sur l'essentiel des baisses d'impôts, et amenuisant les aides énergétiques. Il avait aussi annoncé des "décisions très dures" à venir.

Il travaille à un plan budgétaire de moyen terme pour le 31 octobre, qui devrait annoncer des coupes dans la dépense publique et de possibles hausses d'impôts, qui pourraient notamment viser les secteurs énergétique et bancaire.

Reste à savoir si Jeremy Hunt sera maintenu aux Finances, mais le spectre de l'austérité plane désormais sur le Royaume-Uni, une pilule qui pourrait être amère à faire avaler de la part du richissime Rishi Sunak, dont l'épouse est héritière d'une des plus grandes fortunes indiennes.
En attendant, les voyants économiques sont au rouge: l'inflation à 10% est la plus élevée du G7.
Le PIB a reculé en août et l'indicateur PMI avancé montre en octobre une plus ample détérioration, les analystes estimant que le pays se dirige vers la récession.

Les ventes au détail ont chuté en août, montrant que l'inflation commence à rogner le porte-monnaie des consommateurs.

Il n'y a guère que le taux de chômage qui reste au plus bas depuis 50 ans, mais à cause d'un manque de travailleurs après le Brexit.

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