Auteur :
Anaïs Lerévérend
Anaïs Lerévérend
Publié le
5 sept. 2011
5 sept. 2011
April, May a posé les bases de son nouveau départ
Auteur :
Anaïs Lerévérend
Anaïs Lerévérend
Publié le
5 sept. 2011
5 sept. 2011
Créée en 2005 par la styliste Diane Goldstein et son époux, Yohan Sitbon, la griffe April, May en est déjà à sa deuxième vie. Après un passage à vide, l'arrivée d'un investisseur coréen (le groupe Caesar) fin 2010 a permis de relancer la machine. A compter de cette collection automne-hiver 2011/2012, l'image de la marque s'est affinée.
April, May automne-hiver 2011/2012. |
A l'instar de la nouvelle identité visuelle plus élégante et plus sobre, le style a muri. Si les pièces sont plus sages, la femme April, May a gardé un peu d'espièglerie et de rock'n'roll que l'on retrouve notamment dans la touche "western" de la collection printemps-été 2012 présentée au Who's Next.
Une collection qui vient d'ailleurs parachever le nouveau visage de la marque, en complétant son univers. L'offre est désormais plus diversifiée, des pièces casual aux pièces "soirée", et surtout une vraie collection d'accessoires est lancée. Sacs et chaussures viennent terminer les silhouettes concoctées par Diane Goldstein. Celles-ci répondent à un positionnement prix moyen/haut de gamme, de 80 euros pour un top à 500 euros pour une veste en cuir.
Si April, May poursuit toujours son projet d'ouverture de flagship dans le quartier de Saint-Germain à Paris, peut-être pour le printemps prochain, à l'heure actuelle, la marque revendique une centaine de multimarques à son compteur en France et à l'étranger. La marque est ainsi visible en showroom à Anvers, Londres et New York. Après Who's Next ces jours-ci, elle sera d'ailleurs au salon Designers & Agents mi-septembre à New York, puis de retour à Paris pour Tranoï à compter du 30 septembre.
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