Licences Barbie et Hot Wheels pour l’enfant, nouvelle ligne dédiée au spa, campagne publicitaire centrée sur Alain Bernard, combinaison nouvelle génération en cours de validation... L’année 2009 s’annonce agitée pour Arena. Mais elle marque surtout le lancement d’un réseau de boutiques en propre avec, dès avril prochain, un magasin d’usine à l’Usine Center de Corbeil-Essonne.

Arena "Body Lift" Matys, accompagné des nouvelles licences Barby et Hot Wheels

Ce magasin, qui demeurera le seul et unique centre de déstockage d’Arena, sera rejoint par trois concept-stores en 2009, et un total de onze adresses d’ici à 2011. Ces points de vente d’environ 80 mètres carrés seront implantés dans des villes de plus de 400 000 habitants, en emplacement n°1 ou n°1 bis. « Notre ambition n’est absolument pas de devenir des détaillants », explique Nicolas Préault, responsable d’Arena France. « En multimarques, on trouve généralement une quinzaine de nos références. Ces magasins seront complémentaires, et permettront de présenter nos trois cents références. Avec quatre personnes par boutiques, le réseau va permettre de doubler nos effectifs en trois ans ».

Aujourd’hui présente sous forme de corner aux Galeries Lafayette Haussmann, la marque explique également que ses négociateurs se dotent aujourd’hui de moyens supplémentaires pour la négociation avec les enseignes et la formation des vendeurs. Une évolution qui n’empêche pas la poursuite de la stabilisation des prix initiée il y a trois ans.

Côté produit, Arena dévoile sa dernière innovation : le procédé Link Jet, permettant une impression sur maillot plus précise via une méthode de jet d’encre apparentée à celle des dernières imprimantes couleurs. Une méthode que la marque exploite d’entrée de jeu sur ses deux nouvelles licences, Barbie et Hot Wheels, accordées par le géant Mattel. Deux lignes qui ne sont pas destinées au marché de masse, mais bien au réseau de détaillants sport.

Dans le même temps, Arena dévoile sa ligne Body Lift. Tournés vers une clientèle féminine plus fortunée, âgée de 25 à 45 ans et adepte du bien-être, ses produits incorporent un système gainant « ventre plat » dans des coupes voulues à la fois sobres et sexy.

Alain Bernard, nouvel ambassadeur d'Arena

Arena n’en oublie pas pour autant les bassins de compétition. La marque a ainsi présenté à la presse un prototype de sa future combinaison dédiée aux athlètes, en cours de validation par la Fédération internationale de natation. Intégrant un matériau gardé secret fabriqué au Japon, cette tenue répond directement à la polémique ayant entouré en 2008 les combinaisons concurrentes de Speedo et Tyr. « Le summum du n’importe quoi a été atteint en fin d’année avec des nageurs enfilant deux voire même trois combinaisons intégrant du polyuréthane, sans même s’en cacher, raconte Nicolas Préault. Nous avons très mal vécu ce qui s’est passé en 2008, cette impression de perdre, car les règles ont été changées en cours de route. Nous continuons de réclamer à la FINA de prendre position face aux contournements de la réglementation, mais nous devons proposer aux nageurs les meilleures évolutions possibles ».

La future combinaison a d’ores et déjà été testée trois fois par Alain Bernard, le médaillé olympique qui a quitté Speedo pour Arena en novembre dernier. « A la différence de nageurs qui peinent à expliquer les sensations apportées par nos combinaisons, Alain sait expliquer très clairement à nos ingénieurs les points à améliorer », confie Nicolas Préault.

Une campagne publicitaire mettant en scène le champion est actuellement en préparation. Celle-ci dévoilera le nageur venant de remonter à la nage les chutes du Niagara. La campagne se déclinera en mai et juin prochains, puis en septembre, pour la rentrée des écoles et des clubs. Qualifié de « nageur de référence » par Arena, Alain Bernard reprend ainsi le poste d’ambassadeur de la marque laissé vacant par Laure Manaudou, après que celle-ci ait participé aux jeux de Beijing en combinaisons Speedo. « Elle et nous sommes arrivés à la conclusion d'être allés au bout de notre collaboration, explique aujourd’hui Nicolas Préault. Nous cherchons à présent un moyen de clore cette collaboration dans les meilleures conditions ».