Beauté : les pratiques "vertes" du secteur compilées dans un livre blanc

Auteur :

Sarah Ahssen

Publié le
20 mars 2018

« La protection de l’environnement n’est plus une option, la consommation change profondément, nous avons progressé et il faut le faire connaître. Nous progresserons encore dans les années à venir mais ce livre blanc témoigne concrètement d’importantes avancées réalisées », explique Virginie d’Enfert, directrice des affaires économiques, internationales et environnementales de la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA). Dans cet ouvrage de 80 pages, la FEBEA recense 120 bonnes pratiques de 57 marques cosmétiques.

La publication s’articule autour de trois grands enjeux de l’économie circulaire pour le secteur cosmétique. Le premier, l’éco-conception des produits et l’utilisation des ressources durables est notamment illustré par l'initiative du groupe L’Occitane qui a développé un programme de plantation d’immortelles à grande échelle pour garantir son approvisionnement tout en préservant l’immortelle sauvage.

La seconde problématique est celle de la fabrication durable. Recensant des initiatives pour réduire les consommations d'énergies, économiser les matières premières ou encore valoriser les déchets issus de la production, le livre blanc cite le groupe Rocher (Yves Rocher…) qui depuis janvier 2017 s'est engagé à s’approvisionner à 30% en énergies renouvelables pour couvrir la consommation électrique de tous ses sites opérationnels en France.

Enfin, la promotion d'une consommation responsable est le dernier enjeu abordé. Comment convaincre le consommateur d'adopter les bons gestes de consommation et de tri ? C'est ce que s'attèlent à faire Les laboratoires Expanscience (marques Mustela, Noviderm…) en sensibilisant, via des campagnes, le grand public à la pratique du tri dans la salle de bain.

A noter qu’à l’occasion de la publication de ce premier livre blanc sur l’économie circulaire dans le secteur cosmétique, la FEBEA lance la campagne "Cosmétique et environnement : des solutions pour progresser" afin de faire connaître les progrès des entreprises du secteur en matière de biodiversité, d’écoconception des formules ou encore d'économies d'énergie.