Par
AFP
Publié le
9 sept. 2009
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Bernard Krief Consulting promet de ne pas démanteler Christian Lacroix

Par
AFP
Publié le
9 sept. 2009

PARIS, 8 sept 2009 (AFP) - Le cabinet de conseil BKC qui a déposé une offre de reprise de Christian Lacroix, en redressement judiciaire, a promis mardi 8 septembre de ne pas démanteler la maison de couture, s'engageant à conserver 105 emplois sur les 125 et à ne pas délocaliser la production.

Christian Lacroix
Photo : Patrick Kovarik/AFP

"Je ne veux pas le démantèlement de Christian Lacroix", a affirmé le PDG de Bernard Krief Consulting, Louis Petiet, dans un entretien sur Itélé, soulignant que son groupe souhaitait "créer un leader mondial de l'artisanat de très grand luxe".

"Je reprends tout de suite 105 emplois et je les triple en cinq ans", a affirmé le PDG du cabinet spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté, qui a notamment acquis le fabricant de fil à broder DMC en 2008 et l'équipementier automobile Heuliez début juillet.

Cet été, Louis Petiet avait déclaré que sa société espérait pouvoir reprendre "au moins la moitié des salariés" de Christian Lacroix et "pouvoir aller jusqu'à une centaine de personnes".

"Tout sera produit en France et j'ai des alliés financiers mondiaux qui y croient et qui accompagnent ce développement", a expliqué M. Petiet.

Les principaux candidats à la reprise de Lacroix sont le groupe italien Borletti (Le Printemps, La Rinascente) associé au couturier Christian Lacroix, le cabinet de conseil Bernard Krief Consulting (BKC) et la Financière Saint-Germain (Haviland, Daum, Lalique), holding de l'homme d'affaires Prosper Amouyal.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.