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24 avr. 2014
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Bernard Mariette: "Nous visons 300 millions de dollars de chiffre d'affaires à moyen terme"

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24 avr. 2014

Bernard Mariette prend avec son fonds Pélican le contrôle de Coalision. Le groupe canadien ne se concentre plus que sur le développement de Lolë, marque de yoga et de bien-être dédiée à la gent féminine. A l'été dernier, Coalision se séparait d'Orage, marque de free ski dont on avait évoqué un temps le rapprochement au sein d'une division avec Pull-in. Mais le partenariat avec Pull-in n'a finalement pas eu lieu. Aujourd'hui, Lolë vise un développement via l'internationalisation et le lancement de l'homme. Bernard Mariette s'en explique.

FashionMag: Vous êtes chez Coalision depuis 2009. C’est une histoire qui dure ?
Bernard Mariette: C’est une belle histoire. Nous avons refait les concepts en marketing et en distribution notamment. Nous avons un plan et les fondations et, grâce à l'opération, nous confortons le financement et ce, sur un marché porteur. On avait besoin d'argent frais pour le développement.

FM: Vous êtes entré avec des partenaires. Votre fonds, Pélican, est-il majoritaire ?
BM: Oui, Pélican contrôle et détient donc plus de la moitié du capital. De nouveaux partenaires stratégiques nous appuient. Ensuite, les fondateurs de Coalision ainsi que Kilmer Capital Partners ont ensemble encore environ 30 %, un peu moins. Les premiers environ 10 %. Parmi les partenaires se trouve aussi le fonds de solidarité FTQ, qui fonctionne un peu tel le fonds souverain du Québec et accompagne les entreprises qui veulent exporter.

FM: Vos ambitions sont fortes avec Lolë ?

BM: Pour tout vous dire, nous avons acheté à un bon prix pour Kilmer. Mais, pour nous, oui, Lolë c’est du solide. Ce ne sont pas des tableurs qui nous guident mais le fait que tout ce qui a été mis en place ces dernières années fonctionne. Le démarrage est plus rapide que celui de Roxy par exemple, au début des années 90. A moyen terme, c’est-à-dire 3 à 5 ans, je vise un chiffre d’affaires de 300 millions de dollars canadiens (200 millions d'euros), contre 100 actuellement. A terme, je ne vois pas pourquoi Lolë ne ferait pas partie des grandes marques internationales. Le problème, évidemment, c’est que tout ce qui ne se mesure pas n’existe pas. Je souhaite que Lolë soit reconnue comme une marque de référence, qui a marqué son temps avec une rupture par rapport au passé. Sur le long terme, ce n’est pas que du chiffre d’affaires.



FM: Lolë voit aujourd’hui fleurir des concurrents, aussi bien sur le volet consommation responsable que sur celui du bien-être et ce, de Icebreaker à Gap...
BM: Si tout le monde veut devenir gentil dans ses pratiques, pourquoi pas ? De notre côté, nous prônons un marketing intelligent et répondons à des besoins en prônant la valeur d’usage. Ensuite, c’est à nous de nous battre. Comme dans le sport, si tu veux attirer un maximum de spectateurs, il faut des concurrents de haut niveau. Il y a ceux qui copient par opportunisme et cela ne durera que deux ou trois saisons, et ceux qui y croient. Pourquoi la meilleure marque de surf dans le monde se met-elle au yoga ? Après le bien-être et le yoga, cela sera sans doute comme dans le surf, au bout du compte seules resteront les marques authentiques. Parfois, les entreprises se dissipent.

FM: Et l’international, est-ce le levier de croissance ?
BM: Nous réalisons 55 % de nos ventes en dehors du Canada. Nous sommes présents en Europe, en Corée du Sud, à Taiwan, au Japon, en Russie, aux Etats-Unis… Nous sommes une vraie PME internationale.

FM: Quant à l’homme et à l’enfant, vous y pensez encore ?
BM: La version masculine de Lolë est prévue en 2015 avec un peu de retard. Et l’enfant n’est pas dans nos plans actuels. Nous avons réalisé en quatre ans une croissance de 130 % ! Nous allons step by step pour ne pas surchauffer la machine Coalision. Il faut gérer les ressources, qu’elle soient humaines ou financières. Ensuite, nous pensons aux accessoires avec ceux du fitness, sans doute sous licences, et le voyage avec la petite maroquinerie, probablement en interne.

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