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25 juin 2014
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Bernard Morvan (FNH): "Soldes, promos, ventes privées… Il faut un grand nettoyage !"

Publié le
25 juin 2014

Bernard Morvan

La Fédération nationale de l’habillement (FNH) se félicite de la fin des soldes flottants, mais déplore le passage à six semaines de soldes. Pour son président, Bernard Morvan, la Loi Commerce est un grand rendez-vous manqué entre l’Etat et les professionnels du commerce.

FashionMag.com Quel bilan tirez-vous de la "Loi Commerce", désormais promulguée ?
Bernard Morvan: C’est un rendez-vous manqué. Nous étions très favorables à une table-ronde, qui aurait remis sur la table l’ensemble des promotions. Nous aurions forcément trouvé un consensus. Je ne dis pas qu’il faut tout bouleverser, mais simplement communiquer ensemble. Mais il faut à mon avis qu’entre les périodes de soldes on ne puisse plus avoir accès à des promotions de -70 ou -80 %. Il faut priver les enseignes de ces annonces inflationnistes qui ne permettront pas, au final, de relocaliser les productions en France. Car, derrière cette affaire, il y a des enjeux économiques mais aussi sociétaux.

FM: Le passage à six semaines de soldes est donc une fausse solution ?
BM: On vient juste de revenir cinq ans en arrière. Avec des soldes trop longues, ne correspondant plus aux attentes des consommateurs. Et nous restons sur l’idée qu’elles ne sont plus adaptées au mode de fonctionnement et d’approvisionnement des commerces. Et on est en promotion au 1er mars alors que les nouvelles collections débarquent à peine. Comment attirer ensuite le consommateur pour l'événement festif que doivent être les soldes ? Il faut que l’on redonne des rendez-vous au consommateur. Une refondation, un nouveau rythme, pour réenchanter les magasins sur cette période. Faut-il une continuité de l’offre, avec en permanence un stock important pour satisfaire le client ? Ou à l’opposé un rythme qui amène à fermer quelques jours quand le stock normal est vendu ? Peut-être qu’il est temps de repenser notre modèle.

FM: La France est le seul pays d’Europe à prohiber la revente à perte…
BM: Ce qui est le motif de la non-convocation de la table-ronde annoncée par Sylvia Pinel (ex-ministre du Commerce, ndlr). Or la filière doit s’approprier cette question, si les pouvoirs publics y manquent. Prix, soldes, promotions, ventes privées… Il faut un grand nettoyage pour reconquérir des clients déboussolés. Et il faut que notre filière monte en gamme. Que le client puisse se dire qu’il n’achète pas la même chose que tout le monde porte déjà. Se retrouver avec des produits sans valeur ajoutée, cela plombe. L’habillement, ce n’est pas juste s’habiller: cela touche à la silhouette et à l’image. C’est en renouant avec cela que l’on pourra regagner la confiance du consommateur.

FM: A quels résultats vous attendez-vous pour les soldes en cours ?
BM: On ne va pas bouder notre plaisir: la saison s’est plutôt bien passée. Les conditions météo ont par moment été au-dessus de la moyenne. Il y a quelques signes d’une inflexion de la tendance à la baisse des ventes que l’on connait. Mais ces signes sont fragiles, car les Français doivent toujours faire des arbitrages de dépenses. Pour vous répondre, on ne cherche pas à avoir de prévisions sur les soldes, car de bons soldes signifient que la saison n’a pas été bonne. Pour les soldes en cours, je ne suis pas pessimiste mais réaliste: les stocks ne sont pas importants, et c’est la fréquentation des magasins qui donnera le ton. Si le temps se maintient, il y aura du monde dans les boutiques, mais pas au niveau que nous avons connu il y a des années.

DR


FM: A défaut des promotions, la question des centres-villes trouve-t-elle davantage l’oreille des élus ?
BM: Nous développons un plan Marshall pour les centres-villes. Car, si la mobilisation n’est pas plus importante, les centres-villes vont disparaitre du paysage commercial. C’est le problème crucial des prochaines années. Il y a une perte d’emploi dans les villes, ce qui implique une baisse de trafic. Cela laisse les commerçants avec les crises de nerf, pris en tenaille entre bailleurs et baisse de fréquentation. Nous nous battons donc pour faire revenir les emplois dans les centres. Car, sans salariés, moins de vitalité. Désormais, les parlementaires nous appellent pour nous rencontrer. Ce qui est bon signe. Désormais, la Fédération porte le problème à Bruxelles. L’Italie, l’Autriche et les Pays-Bas font les mêmes demandes. Nous allons donc voir si nous pouvons avoir les fonds nécessaires à cette revitalisation essentielle.

FM: La "Loi Commerce" entend donner plus de pouvoir aux locataires face aux bailleurs. Au final, y voyez-vous une réalité ?
BM: On ne peut pas laisser penser que cette loi va changer la donne. Aucun commerçant n’est venu nous voir en se félicitant que ce texte soit passé. D’ailleurs, comme les soldes flottants, il s’agissait d’un amendement. La première mouture de la loi était très pauvre. Mais cette réforme des baux passe dans l’indifférence générale, ce qui est normal. C’était LE rendez-vous de cette mandature pour le commerce, et c’est raté. Les promoteurs ne sont pas contents de cette loi. Mais attendez: ils n’ont pas été contrariés, là ! Aucunement.

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