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29 août 2022
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Birmanie: l'Organisation internationale du travail alerte à son tour sur le sort des syndicats locaux

Publié le
29 août 2022

Un rapport de l'ONG Business & Human Rights Resources Centre alertait en juillet sur les exactions visant, depuis le coup d'Etat de 2021, les ouvriers textiles produisant pour de grandes marques. Emanation de l'ONU, l'Organisation internationale du travail tire son tour la sonnette d'alarme, en se penchant sur les persécutions visant désormais les syndicats et la société civile en général.


Shutterstock


Dans un rapport d'une douzaine de pages, l'OIT revient sur les transformations intervenues depuis que 16 organisations syndicales et de la société civile ont été déclarées illégales par les autorités. Des structures dont les membres font désormais l'objet de menaces, harcèlement et arrestations. Les progrès précédemment menés quant aux conditions de travail et de rémunération régressent sous la férule d'un ministère du travail désormais mené par d'ancien militaires.

L'OIT pointe que la réaction tardive des organisations internationales, qui ont un temps espéré un retour du pouvoir démocratique, a rendu difficile de financer les syndicats locaux sans mettre en danger leurs représentants locaux. Le rapport du BHRRC pointait les vols de salaires, heures supplémentaires imposées, violences et exécutions qu'ont introduit la junte dans la filière textile locale. Le rapport de l'OIT évoque pour sa part le sort des 4,25 millions de travailleurs immigrés que compte la Birmanie, et sur lesquels reposent tout un pan de l'économie locale.

"Les organisations internationales doivent augmenter considérablement la flexibilité et la réactivité de leur soutien pour contrer cette menace existentielle pour l'espace civique et l'organisation des travailleurs au Myanmar", estime l'OIT. "Des politiques rigides et insensibles aux conflits qui ne répondent pas de manière adéquate aux besoins de leurs partenaires sur le terrain conduiront presque certainement à une perte dévastatrice des organisations de base. Le moment est venu pour la communauté internationale de manifester concrètement sa solidarité avec les organisations qui poursuivent la lutte pour le respect des droits des travailleurs au Myanmar".

Treize recommandations sont ainsi formulées par l'organisation. Notamment en termes de financement des organisations des unités syndicales, ainsi que de la sécurité de leurs membres. L'instance appelle également à alléger les prérequis d'ordinaire en place pour s'assurer de la bonne finalité des transferts de fonds, ainsi qu'à apporter formations et support technique aux organisations locales. 

Quelque 65% des exportations de la Birmanie reposeraient en effet sur le textile-habillement. Un secteur qui emploierait 1,5 million de travailleurs locaux. Profitant de la hausse des salaires chinois à la fin des années 2000, le pays s'est rapidement industrialisé pour se hisser rapidement au top 10 des fournisseurs de l'Union européenne en habillement, et est aux portes de ce top 10 du côté des importations américaines d'habillement.

Face à la situation birmane, l'ACT (Association for Contract Textiles), coalition de donneurs d'ordres, fabricants et syndicats, avait annoncé en décembre dernier suspendre ses activités en Birmanie. Décision prise après que le syndicat international IndustriAll, signataire, a indiqué ne plus être en mesure d'opérer librement dans le pays, depuis le coup d'État militaire du 1er février dernier.

Le BGRRC pointait en juillet des cas de violation des droits de l'homme chez des fournisseurs d'Adidas, C&A, Fast Retailing (Uniqlo), Guess, New Look, Next, Matalan et Primark. Mais également ceux de Bestseller, Inditex (Zara & Bershka), H&M et Lidl, dont les fournisseurs concentreraient le plus grand nombre de signalements.
 

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