Bons baisers de Paname s’essaye à la maroquinerie

Avec leurs parcours respectifs de styliste chaussures et de responsable d’achats, Isabelle Ye et Luc Chen avaient les profils complémentaires parfaits pour monter leur griffe. Ce qu’ils ont fait en octobre 2016, avec Bons baisers de Paname. Une première collection de sandales, pour le printemps-été 2017, séduit les clients sur Internet. Pour renouveler l’essai la saison suivante, Isabelle Ye imagine une ligne de baskets. Fabriquées en Chine, elles sont vendues en boutique entre 90 et 120 euros. Scratchs, sneakers blanches ou à détails fluo, elles font rapidement carton plein et représentent désormais 70 % des ventes de la griffe.

Pour l’automne-hiver 2019/20, Bons baisers de Paname a choisi de suivre la tendance des "dad shoes" et d’y ajouter des détails néon. La marque est aussi à l’origine de plusieurs collaborations, l’une avec Barbie, l’autre avec le street-artiste parisien In Love. En tout, ce sont 80 paires de chaussures pour hommes et femmes que proposera la marque la prochaine saison.

Mais la grande nouveauté pour la griffe de la rentrée prochaine, c’est surtout le lancement de sa première ligne de maroquinerie. Cinquante modèles de sacs, portefeuilles et autres pochettes en cuir, beaucoup reprenant le logo en forme de bouche pulpeuse au rouge glamour, viennent ainsi compléter l’offre en raphia imaginée pour le printemps-été 2019.

Ils espèrent que cette collection ravira leurs clients, essentiellement franciliens sur leur site Internet. Mais aussi ceux de leurs quelque 150 revendeurs français. Depuis trois saisons, la griffe est aussi présente à Paris aux Galeries Lafayette Haussmann et au BHV. Prochaine étape : séduire l’international.

Pour y parvenir, Isabelle Ye et Luc Chen, habitués du salon du Who’s Next, ont l’intention de participer au salon du Micam à Milan en septembre. Et cherchent à ouvrir leur propre magasin à Paris, dans le Marais ou du côté du canal Saint-Martin.

Bons baisers de Paname s’essaye à la maroquinerie

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