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13 déc. 2016
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Borsalino freiné dans sa relance

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13 déc. 2016

Borsalino se heurte à un nouvel obstacle dans son parcours de relance. Plombé par plus de 20 millions d’euros de dettes, l’historique fabricant de chapeaux piémontais avait présenté en mai 2015 une demande auprès du tribunal d’Alessandria (Piémont) afin d’être placé sous concordat préventif de faillite, procédure de sauvegarde lui permettant de maintenir son activité tout en négociant avec ses créanciers.

La marque aux célèbres chapeaux de feutre traverse une mauvaise passe - borsalino.com


En mars dernier, la justice italienne avait donné son feu vert à la procédure de sauvetage promue par le repreneur Philippe Camperio, homme d’affaires italo-suisse, cofondateur de la société d'investissement Quest Partners. Elle avait aussi approuvé le plan de paiement des créanciers présenté par Haeres Equita, la société qui contrôle Borsalino, détenue par Philippe Camperio et son associé Edouard Burrus. Or, le tribunal vient de faire marche arrière, révoquant l’admission du chapelier au concordat.
 
Contactée par FashionNetwork, l’entreprise, qui fêtera ses 160 ans l'an prochain, a confirmé ce revirement de la part de la justice, sans toutefois souhaiter livrer de commentaires. Selon la presse italienne, des inexactitudes auraient été relevées dans le plan de sauvetage présenté.  

Borsalino, qui avait été entraînée dans une profonde crise financière par son ancien patron, Marco Marenco, arrêté depuis pour fraude et évasion fiscale, avait pourtant renoué avec les bénéfices.
 
Alors que ses ventes atteignaient 15,5 millions d'euros en 2015, la marque a réalisé 17 millions d’euros en 2016, principalement en Europe et au Japon. Elle risque désormais une mise en faillite.

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