Claris Virot : une nouvelle marque d’accessoires misant sur le python 

Auteur :

Anne-Sophie Savenier

Publié le
28 oct. 2014

Sacs, chaussures, sneakers ou pochettes, tout en python coloré ou peint à la main, à un prix accessible… C’est le pari de Clarisse Virot. Sa marque, baptisée Claris Virot, propose ainsi près de vingt références, pour homme et femme, au style très animal.

"J’ai toujours eu un vrai goût pour la mode et l’envie d’évoluer dans cet univers. J’ai d’ailleurs travaillé un certain temps chez Kookai où ma passion était en partie assouvie. En parallèle, quand je partais en vacances, j’avais pris l’habitude de faire fabriquer des accessoires par des artisans locaux", explique la cofondatrice de la marque.
 
De belles pièces qui, à chaque fois, font l’unanimité auprès de son entourage. A tel point que Jean-Christophe Ankaou, qui est devenu son associé, l’incite à lancer sa propre marque.

"J’avais les idées et le goût de la mode, Jean-Christophe, les compétences pour la gestion et le business. Nous sommes très complémentaires", explique Clarisse Virot.
 
Quelques mois plus tard, la première collection Claris Virot est née. Au rendez-vous, des accessoires chic et intemporels dans une matière précieuse, le python. Le style reste classique mais il est sublimé par une attention particulière dans le choix des peaux et de la métallerie (chaînes, rivets personnalisés, ect.).
 
"J’avais constaté un engouement pour le python, déclare la créatrice et j’étais moi-même passionnée par cette matière. La difficulté était de réussir à la rendre accessible. Nous n’avons pas la prétention de proposer des produits de luxe mais de belles créations haut de gamme."
 
Commence alors une quête pour le sourcing et le choix de l’artisan. Il se portera finalement sur un spécialiste du cuir et des peaux exotiques à Ubud, en Indonésie, d’où proviennent également les peaux.
 
Avec des prix allant de 75 euros pour un porte-cartes à 695 € pour des sacs, le duo Claris Virot a réussi son pari : démocratiser le python à travers des collections simples et efficaces qui, les fondateurs de la marque l’espèrent, séduiront une large clientèle, notamment les 25-35 ans.
 
Pour autant, ces calculs au plus juste ont des conséquences sur la distribution : ils ne permettent pas encore à la marque d’envisager un fort développement via le commerce physique.
 
"Pour l’instant, nous avons opté pour une distribution online car nos marges sont trop faibles pour nous permettre d’avoir un intermédiaire. Bien sûr, nous présenterons des modèles en boutiques, car cela rassure les clients, mais ce n’est pas notre objectif, nous préférons maîtriser nos prix", explique la créatrice.