12 nov. 2013
Classic All Blacks muscle son jeu avec une première boutique
12 nov. 2013
En 2011, juste avant la coupe du monde de rugby en Nouvelle-Zélande, Pierre André décrochait la licence monde pour Classic All Blacks, dédiée aux produits sportswear autour de l’équipe néozélandaise.
Ayant développé la marque dans un premier temps avec la société parisienne Cocotier, l’entrepreneur, ancien cadre de Façonnable, a repris la main en novembre 2012 avec sa société Vintage Spirit Company, basée à quelques kilomètres de Gap. « Ils avaient un savoir-faire pour suivre les tendances actuelles et attendaient un retour plus direct alors que nous avons plus une vision sur la durée. J’ai repris la distribution. Cocotier avait travaillé un réseau sport, nous avons travaillé de notre côté un réseau de partenaires, des sites internet spécialisés rugby, dont rugbyshop, et des détaillants locaux sportswear qui ont une affinité avec ce sport », explique Pierre André.
La marque touche une clientèle large avec un cœur de 40-50 ans. Et, avec ce profil sportswear, elle a séduit 80 points de vente et vise la centaine la saison prochaine.
C’est d’ailleurs parmi ces acteurs locaux qu’elle compte trouver ses partenaires de demain. Pierre André s'est par exemple associé via une coentreprise avec Laurent Mandon, propriétaire de la boutique de la marque identitaire locale CRIL à Limoges.
La marque a ainsi ouvert une première boutique Classic All Blacks mais entend également développer un réseau sur le Sud-Ouest. « Pour nous, il est trop tôt pour développer de la franchise, nous n’avons pas de recul et de statistiques à présenter, explique le dirigeant. Mais c'est intéressant de s'associer avec un acteur local qui connaît le tissu régional et est capable d’activer les réseaux du rugby ».
Un autre accord devrait intervenir sur le Sud-Est prochainement. Classic All Blacks vise ainsi six à huit boutiques d’ici fin 2014 avec des partenaires locaux sur des surfaces de 40 à 50 mètres carrés, dans des villes de taille moyenne.
En parallèle, la société, qui a validé un chiffre d’affaires d’1 million d’euros en 2013, entend concrétiser des accords de distribution à l’international, en Europe, mais aussi en Asie dans les prochains mois.
Olivier Guyot et Jean-Paul Leroy
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