Publié le
21 juin 2011
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Eden Park révolutionne en douceur son produit

Publié le
21 juin 2011

Eden Park présente au salon de l’habillement masculin Pitti Uomo, qui se termine demain à Florence, une collection revisitée, plus sobre et plus en adéquation avec sa maturité et sa volonté de croître à l’export, souligne Franck Mesnel, cofondateur de la marque née du rugby. "Nous nous sommes rendus compte que, pour augmenter notre part de l’export notamment, il fallait nous débarrasser de certaines références souvent trop visibles, comme des boutons ovales sur des blazers, et présenter un produit aux codes de l’habillement masculin en termes de finitions", explique le dirigeant.

Eden Park
Silhouette Eden Park sur le stand au Pitti Uomo


De fait, l’export ne pèse chez Eden Park que 20% des 60 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisé l’an dernier (contre 57 millions en 2009). La marque est essentiellement présente en Asie et au Moyen-Orient à travers 20 boutiques à l’enseigne disséminées et 170 revendeurs multimarques. Elle effectue aussi une belle percée au Canada. En France, Eden Park compte plus de 20 succursales, 40 franchises et plus de 200 multimarques. Une nouvelle succursale ouvrira à Biarritz en septembre-octobre prochain.

Cette révolution douce selon la formule de Franck Mesnel, découle aussi de l’arrivée d’un nouveau directeur artistique il y a un an, Vincent Danal. Celui-ci, en fait, n’est pas un inconnu chez Eden Park. Il y avait travaillé il y a longtemps avant de passer chez Hartford et ensuite Albert Arts. Le passage dans cette dernière marque lui a permis de côtoyer Albert Goldberg, le fondateur de Façonnable, une sorte de référence morale dans cette profession en matière de qualité et de style. Chez Eden Park, le changement a affecté aussi nombre de postes, comme des chefs de produit. "Aujourd’hui, plus qu’à tel élément de logo par exemple, nous travaillons sur les finitions, les détails, le choix des tissus, quasiment tous italiens", explique Franck Mesnel.

Cette évolution n’aurait pas affecté en soi les niveaux de prix selon le dirigeant. Même si ceux-ci subissent une hausse de 5% du fait de la hausse du prix du coton. Il admet en revanche qu’elle pourrait conduire à quelques changements en matière de diffusion si certains détaillants n’adhèrent pas à ce qui est une forme d’institutionnalisation qualitative dans son métier de l’habillement masculin à un moment où les griffes sur le style rugby se multiplient.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com