Elyn: 2,5 millions d’euros levés pour la solution de "Try Before You Buy"

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
8 mars 2023

Fort de son dispositif pour “essayer avant d’acheter” destiné aux marques, la jeune entreprise française Elyn annonce la levée de 2,5 millions d’euros pour financer son développement. Recrutements et développement de nouvelles fonctionnalités sont au programme.

Pour ce tour de table, le cofondateurs Hamza Sentissi et El Mehdi Hachad ont reçu le soutien des fonds Headline et Sequoia Capital. Ont également participé Motier Ventures (gestion de patrimoine des propriétaires des Galeries Lafayette), la Financière Saint James (gestion de patrimoine de Michaël Benabou, cofondateur de Veepee) et Marc Menasé (Founders Future).

“Aujourd’hui nous savons que nous avons les clés en main pour atteindre les prochaines étapes: recruter une dizaine de talents supplémentaires pour développer de nouvelles fonctionnalités et poursuivre notre développement commercial auprès des plus grands noms du e-commerce européen!”, explique le CEO El Mehdi Hachad, dont la société compte parmi ses clients The Bradery, Nénés Paris, Maison Labiche, Mina Storm, Paul & Joe, Flair, Clarosa, Gisel B ou encore Bott.

En proposant aux marques un dispositif permettant à leurs clients d’essayer avant de payer leurs produits, Elyn indique pouvoir doper respectivement de 30% et 20% le taux de conversion et le panier moyen, tout en réduisant de 40% les risques de retour de produits. Des retours sur lesquels Elyn entend d'ailleurs se démarquer sur le marché des solutions de “Try Before You Buy”.

La startup propose ainsi de piloter les retours directement depuis sa plateforme, et à faire du retour une nouvelle étape de communication entre marque et client. En proposant d’établir sur le moment un dialogue instantané, la solution permettrait de proposer aux clients plus d’options, et d’optimiser l’impact du retour pour la marque.

Le concept du “essayer avant d’acheter” s’est progressivement imposé dans la vente en ligne au cours de la dernière décennie, notamment pour convaincre les cyberacheteurs freinés par l’impossibilité d’essayer les pièces. Asos s’était notamment lancé sur ce créneau en 2017, bientôt suivi par des acteurs clefs de la vente de mode en ligne comme l’américain Amazon ou l’allemand Zalando.