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7 nov. 2019
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Europacity : Emmanuel Macron dit "stop" au mégacomplexe controversé

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AFP
Publié le
7 nov. 2019

Daté et dépassé": Emmanuel Macron a décidé jeudi d'enterrer Europacity, un mégacomplexe de commerces et de loisirs qui devait être implanté d'ici à 2027 dans le Val-d'Oise au nord de Paris, et qui hérissait les défenseurs de l'environnement comme les petits commerçants. "Le président de la République a décidé de ne pas poursuivre le projet Europacity", a indiqué l'Elysée à l'AFP, estimant qu'il "ne correspond plus aux aspirations de nos concitoyens".


Une opposante à Europacity photographiée le 19 mai 2019 en train de faire la vaisselle sur une table pliante - AFP



L'annonce intervient au moment où se tient jeudi après-midi un troisième Conseil de défense écologique. Lors du premier conseil de ce type en mai, l'exécutif avait annoncé l'abandon du projet minier Montagne d'or en Guyane. "C'est une grande satisfaction", a réagi auprès de l'AFP Bernard Loup, le président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), opposant historique au projet.

"Depuis l'été, nous avons senti que ce soutien a tiédi à mesure qu'est monté le débat sur l'artificialisation des terres", s'inquiétait de son côté fin octobre dans Les Echos Vianney Mulliez, le président de la filiale immobilière d'Auchan, Ceetrus, qui porte Europacity à parts égales avec le groupe chinois Wanda.

Le mégacomplexe pesant 3,1 milliards d'euros devait s'établir sur ce que le CPTG qualifiait de "terres les plus fertiles d'Ile-de-France", le triangle de Gonesse, coincé entre les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et du Bourget. Fait rare, les syndicats agricoles s'étaient également unanimement déclarés opposés au projet.
Dans un contexte plus global de mobilisations autour des questions d'environnement, les promoteurs avaient verdi leur copie début octobre, promettant "zéro carbone dès 2027", 4.000 arbres plantés et 80 hectares d'espaces naturels recréés en compensation. Ils prévoyaient également de réduire les surfaces commerciales, alors que les commerçants des environs s'inquiétaient de devoir affronter la concurrence de centaines de boutiques.

"Projet alternatif"



Ces modifications n'auront donc pas convaincu. Emmanuel Macron souhaite faire émerger un "projet alternatif" qui pourrait être implanté sur une zone géographique plus étendue et qui devra être "plus mixte, plus moderne, sans créer un pôle démesuré de consommation, de loisirs et d'objets". Il a confié "la mission à Francis Rol-Tanguy, ancien directeur de l'Atelier parisien d'urbanisme, de travailler avec les élus à l'élaboration d'un nouveau projet", précise encore l'Elysée.

Les élus locaux étaient très largement favorables à ce projet "essentiel" pour le département, qui "a toujours été le parent pauvre" de l'Île-de-France, disaient-ils début octobre. "Le gouvernement sacrifie notre territoire au nom d'une vision uniquement symbolique de l'écologie", a tempêté jeudi par communiqué le maire PS de Gonnesse, Jean-Pierre Blazy.

"La déception est immense, on sent un mépris du gouvernement par rapport à la banlieue", a aussi réagi auprès de l'AFP Kamel Slimani, membre du "Collectif des vrais gens", qui défendait ardemment le projet. "On n'a rien, pas de transports, pas de métro, on est abandonnés".

"Face aux conséquences sociales de l'abandon de ce projet", la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse "en appelle solennellement au gouvernement pour définir, en partenariat avec la région et le département, un plan d'urgence pour le Val d'Oise", a-t-elle réagi dans un communiqué, réclamant "la sanctuarisation de la ligne 17 du Grand Paris".

Car l'abandon d'Europacity pose la question de l'avenir de la gare de métro du Grand Paris qui devait desservir la zone, "Triangle de Gonesse", et plus largement de cette ligne 17 du métro qui doit relier d'ici 2027 Saint-Denis Pleyel à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. La Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut) estime qu'elle perdrait de son intérêt sans mégacomplexe. "Il n'y a pas de changement au niveau des projets de transports", assure-t-on à l'Elysée en évoquant notamment la ligne 17.

"On continuera à se mobiliser pour l'abandon de la gare et de l'idée d'urbaniser le Triangle de Gonesse", indique de son côté Bernard Loup, de la CPTG. Les opposants à Europacity défendent un projet visant à faire de ces terres la "ceinture alimentaire" qui irriguera le futur Grand Paris en circuits courts. "On parle de terres archi-polluées, entre des autoroutes et des aéroports", rétorque Ali Soumaré, conseiller régional PS de Villiers-le-Bel, amer face à "une belle hypocrisie".

En revanche pour Kamel Lakal, porte-parole du collectif Europasdutout, qui représente 220 commerces et 70 adhérents des différents centre-villes, le projet alternatif, "tant que ce n'est pas un centre commercial, ce sera très bien", glisse-t-il à l'AFP.

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