Dominique Muret
20 mars 2012
Fiorella Rubino s’installe à Lyon Confluence
Dominique Muret
20 mars 2012
Créée en 2005 et consacrée aux femmes aux formes généreuses, Fiorella Rubino est la déclinaison "fast fashion" de la ligne de prêt-à-porter Elena Miro du groupe Miroglio. Cette marque compte 221 boutiques d’une superficie moyenne de 100 à 150 m², dont 217 en Italie, à 90% en gestion directe. Le groupe italien de textile et d’habillement souhaite désormais en accélérer le développement à l’international.
Actuellement présente à l’étranger avec quatre points de vente en Azerbaïdjan, Macédoine, Russie (Moscou) et Tunisie, Fiorella Rubino s’apprête à débarquer en France avec un magasin, qui sera inauguré en avril au sein du centre commercial Lyon Confluence. Cette ouverture marque la première étape d’un programme d’expansion, qui devrait être détaillé prochainement.
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"Fiorella Rubino a donné de bons résultats et a le potentiel pour se développer à l’étranger. C’est une marque fast-fashion comme Motivi, la marque la plus importante du groupe qui s’adresse à un public plus jeune. Une autre ligne intéressante est Caractère, qui s’adresse à une femme plus cosmopolite. A ces trois s’ajoute notre ligne historique Elena Mirò. Ce sont les quatre marques sur lesquelles nous voulons nous concentrer en ce moment et sur lesquelles il y a une volonté d’internationalisation", résume Giuseppe Miroglio, le directeur général du groupe textile, qui devrait afficher pour 2011 un chiffre d’affaires de près d’1 milliard d’euros.
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Jusqu’à présent, le groupe Miroglio s’est surtout concentré sur les exportations de Motivi, Elena Mirò et Caractère, qui ont bénéficié d’un investissement plus important en termes d’image. Elena Mirò est présente par exemple dans 34 pays avec 220 magasins à enseigne et plus de mille clients multimarques.
Après l’Italie et l’Espagne, la France constitue son troisième marché. Elle y compte 11 boutiques, dont deux à Paris et 4 corners au Printemps et est distribuée à travers 104 multimarques. "Au-delà de la consolidation sur nos marchés historiques, nous sommes très intéressés par la Russie et aimerions bien nous développer en Allemagne, où nous n’avons pour l’instant qu’un point de vente à Berlin", indique Giulio Guasco, directeur de la division prêt-à-porter.
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