Parce que le jeans est le catalyseur des problématiques environnementales en matière de mode, c'est lui qu'a choisi Simon Michel pour lancer sa marque, Greenandpepper. Pour sa première saison printemps-été 12, la marque s'est positionnée sur le segment du denim féminin en coton biologique. Mais ce n'est pas à la cible "éco-responsable" que Greenandpepper s'adresse, mais bien à une clientèle mode et aux multimarques qui vont avec.

Dix points de vente à travers la France se sont laissés convaincre dès la première saison, le plaçant aussi bien à côté de lignes bis créatives comme Athé que de marques comme Closed ou J-Brand. Aux cinq modèles et deux délavages existants s'ajouteront de nouvelles propositions dès la saison automne-hiver 12/13, notamment à taille haute, avec des noms étonnants comme le Quatorze Heures, le Quatorze Heures Dix, le Dix-huit Heures Dix, etc.

La saison printemps-été 13 verra elle le lancement d'une offre masculine de jeans toujours, mais aussi de polos et tops. D'ici là, Greenandpepper aura ajouté un onglet e-commerce à son site vitrine au mois de juillet.

Toujours agent commercial et ayant auparavant exercé chez Repetto et Petite Mendigote, le fondateur Simon Michel prend naturellement en charge la distribution de sa marque, mais aussi le volet produit. "J'ai mis deux ans à préparer ce projet, pour mettre sur pied le process, trouver les fournisseurs et obtenir la certification GOTS (Global Organic Textile Standard ndlr)" explique-t-il.

Une certification qui garantit bien sûr l'authenticité du coton biologique, mais aussi des traitements et une fabrication responsables écologiquement et socialement (ici en Turquie) des pièces finales. A l'issue de ce circuit de production spécifique, les jeans Greenandpepper ont trouvé leur positionnement prix autour de 140 euros.