Lucile Deprez
11 mai 2016
Hacter redonne vie aux vêtements
Lucile Deprez
11 mai 2016
Anne Boutruche, après quinze années d’expérience dans le marketing de la mode, et Sébastien Adam, fournisseur dans le même secteur, ont décidé de s’associer pour fonder une griffe de chaussures, de maroquinerie et d’accessoires masculins.
Le concept Hacter : créer les produits avec des textiles recyclés, en série limitée, pour aller « à contre-courant de la consommation de masse et pour permettre aux clients d’affirmer leur différenciation et de travailler leur personnalité », selon Anne, et faire fabriquer en Europe.
Les deux associés travaillent à partir des chutes de production, de vêtements de seconde main et de pièces issues de fins de série qu’ils récupèrent dans des entrepôts de déchets industriels, chez les éditeurs de tissus ou dans les usines. Par exemple, leur porte-carte est conçu avec les chutes de leur sac de voyage et leur nouveau tote bag est fabriqué à partir d’un denim datant de 1986.
Cet engagement leur impose de produire en petites quantités, entre dix et trente pièces, et même en pièce unique parfois pour les cravates ou nœuds papillon en fonction de la quantité de tissu qu’ils peuvent obtenir et transformer. Certains articles peuvent être produits en plus grande quantité, 100 ou 200 pièces, quand la quantité de tissu le permet.
Pour jouer la proximité avec le client et lui proposer un produit exclusif, numéroté, signé de l’artisan qu’il l’a élaboré, l'article possède un QR code qui raconte l’histoire de la fabrication du produit.
Hacter est distribué dans une quinzaine de boutiques en France, sur les sites de Menlook, Les Petits Frenchies, via l’e-shop en propre de la marque et s’essayera au pop-up store à Nantes, sa ville d’origine, le 10 juin prochain avec des prix allant de 29 euros pour les petites pièces à 279 euros pour la plus grosse pièce, le sac de voyage.
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