Hunter : des ventes en repli en 2016 à cause (notamment) de difficultés sur le sol américain

Auteur :

Sandra Halliday

Traduit par
Paul Kaplan

Publié le
2 oct. 2017

L'année 2016 n'a pas été un bon cru pour Hunter. La marque britannique, réputée pour ses bottes de pluie, a présenté ce 29 septembre 2017 des résultats à la baisse pour son exercice 2016, clos fin décembre. Les ventes et les bénéfices se sont inscrits en repli sur la période, notamment à cause de difficultés rencontrées outre-Atlantique au sein du réseau de grands magasins, mais aussi d'investissements dans sa chaîne logistique et son réseau de vente directe aux consommateurs.

Après une année 2015 marquée par une progression du chiffre d'affaires de 19 %, notamment portée par une forte croissance en Amérique du Nord (+33%), les ventes ont chuté en 2016 de près de 10% pour atteindre 102,9 millions de livres (117 millions d'euros), tandis que le bénéfice ajustée sur une base EBITDA a plongé à 9,2 millions de livres (10,5 millions d'euros), contre 14,1 millions un an plus tôt (16 millions d'euros).

"En 2016, nous avons franchi d'importantes étapes pour repositionner Hunter sur le chemin d'une croissance future, en investissant dans l'organisation de l'entreprise et dans ses activités", a relevé dans un communiqué le PDG Vincent Wauters.

L'entreprise britannique, connue pour ses chaussures en caoutchouc, se positionne désormais comme une marque à l'offre plus large et à l'esprit plus mode. Elle entend justement s'appuyer sur ses nouvelles catégories de produits pour retrouver le chemin de la croissance.

Une stratégie de diversification qui semble payante puisque Hunter annonce une augmentation de ses ventes, hors chaussures, sur les premiers mois de l'année 2017 : "Nos ventes de vêtements et de sacs ont plus que doublé par rapport à 2016", s'est félicité Vincent Wauters.

Hunter affirme également que "ses magasins affichent de belles performances, notamment celui de Regent Street à Londres" sur l'année en cours et que ses ventes en ligne sont en progression sur tous les marchés. Mieux, elle prévoit pour 2017  "une croissance des recettes" grâce à un "un carnet de commandes bien rempli". De quoi, espère-t-elle, redresser la barre.