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9 mars 2021
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Inditex France: la CFDT refuse de signer le plan de sauvegarde de l'emploi

Publié le
9 mars 2021

Un Comité social et économique central d'Inditex France s'est tenu le 8 mars concernant le projet de licenciement collectif pour motif économique. À cette occasion, la CFDT s'est prononcée contre la modification du système de rémunération des salariés. Le syndicat a également indiqué qu'il ne signera pas non plus le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui toucherait 72 salariés ayant refusé de signer l'avenant à leur contrat de travail.


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"Sous couvert de l’adaptation d’un accord de branche qui prévoit la mise en place d’un minima de rémunération fixe sans prise en compte des variables, Inditex France (9.500 salariés) a invité ses salariés à accepter une modification de leur structure de rémunération pour motif économique", s'insurge le syndicat, pour qui c'est par peur de possibles mutations que 95% des cadres ont signé l'avenant.

Le 10 février, la CGT avait déjà tenté de tirer la sonnette d'alarme. Inditex France avait répondu que, si PSE il y a, ce n'était pas par volonté de séparer des personnes. La faute reposerait, pour le groupe espagnol, sur le nouvel accord de branche de la distribution textile. Signé en 2017, ce texte prévoit la mise en place à compter de septembre 2020 d'une rémunération fixe conventionnelle. Un texte sur lequel Inditex indique n'avoir pas été consulté par l'instance représentative du secteur, la Fédération des Enseignes d'Habillement (FEH, intégrée à l'Alliance du Commerce), dont le groupe a claqué la porte en septembre dernier.

Inditex indique avoir néanmoins dû "revoir ses politiques salariales, qui prévoyaient auparavant un commissionnement sur les ventes". Le directeur général Jean-Jacques Salaün assure que l'entreprise a fait en sorte que "ces modifications se fassent sans perte de salaire" pour les quelque 10.000 salariés de l'entreprise en France. "Reste 72 salariés qui n'ont pas voulu adapter leur rémunération", et "qui pour beaucoup partent sur d'autres projets", pointe le dirigeant. Ils "seront remplacés dans leur poste, dont nous avons besoin en magasin, c'est tout le paradoxe".

Une lecture des faits qui ne convient par à la CFDT, pour qui il y a inadéquation entre les conditions du PSE et la nature de l'entreprise. " Les mesures d’accompagnement pour les salariés concernés ne sont pas à la hauteur des résultats du groupe qui semble considérer que les salariés veulent profiter de ce PSE pour s’enrichir", indique le syndicat. "Davantage de moyens pour garantir des perspectives d’avenir aux 72 salariés concernés représenteraient une goutte d’eau, notamment par rapport aux 130 millions d'euros investis dernièrement par le groupe pour l'extension de son siège social. Et qui plus est dans une période où les perspectives d’emploi sont si incertaines".

Le groupe espagnol arrive en tête des géants mondiaux de l'habillement en termes de chiffre d'affaires (28,2 milliards d’euros), devançant toujours le suédois H&M (18,5 milliards d’euros) et le japonais Fast Retailing (15,6 milliards d’euros), qui l'a toutefois pour la première fois dépassé en termes de valorisation. Une indication sur la valeur des entreprises d’habillement qui témoigne d’un - temporaire ou durable? - décalage des puissances de la mode de l’Ouest vers l’Est sur l’échiquier mondial.

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