Investissements mondiaux : l’Asie-Pacifique prend le pas sur l’Europe

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
12 févr. 2016

Le marché international des investissements Greenfield a connu l’an passé un recul de 8,7 %. L’occasion pour l’Asie de prendre pour la première fois le pas, avec 31 % du total, sur la Grande Europe, qui chute à 24 %.

Sur la période allant d’octobre 2014 à septembre 2015, KPGM pointe ainsi l’impact principal du recul de 9 % des investissements menés au profit de l’Europe. Si Londres reste en tête, Paris recul de deux rangs à la cinquième position, et Dublin d’un rang à la neuvième place. Côté Asie-Pacifique, Shanghai se maintient au 2ème rang, Hong Kong passe 4ème (+1), Sydney 6ème (+1), Bangalore 7ème (+3) et Tokyo 10ème (+2).

« Ces résultats illustrent le pivot mondial vers l’Asie-Pacifique », pour Knight Frank. « Pour la première fois, cette région dépasse la Grande Europe, avec 34 % contre 33 % des investissements, même si l’Europe reste le premier investisseur Greenfield à travers le monde. L’Asie devient un grand investisseur dans sa propre zone, ce qui tend à marquer l’organisation croissante de celle-ci comme zone autonome. »

L’Europe maintient ainsi son rang de premier investisseur mondial, avec 57 % des fonds investis en Amérique du Nord, 44 % en Amérique du Sud, 41 % au Moyen-Orient et surtout 33 % en Asie-pacifique. Cette dernière est d’ailleurs la seule zone où l’Europe ne dépasse par les investissements menés localement. C’est notamment grâce à la hausse de ces derniers, passés à 37 % du total, que l’Asie-Pacifique prendre la tête du classement.