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Publié le
6 mars 2016
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Jacqueline Coq relance sa marque avec Rosemary Rodriguez

Publié le
6 mars 2016

Jacqueline Coq revient sur le devant de la scène. Après avoir mis fin à sa marque en 1999, la créatrice française d’origine afro-antillaise se relance dans l’aventure avec Rosemary Rodriguez, directrice de la création de ce nouveau projet de prêt-à-porter de luxe contemporain.

Un look Jacqueline Coq - FashionMag (D. M.)


« Cela se situe entre un chic urbain et un luxe cool pour rendre les femmes belles avec des pièces faciles à porter. On est dans le raffinement avec des matières sophistiquées, mais authentiques », résume cette dernière, qui a piloté Mugler de 2008 à 2010 et travaillé notamment pour Christian Dior et Paco Rabanne.

« Avec Rosemary, on est complémentaires. On se connaît depuis des années. On a fait Esmod ensemble, tout comme Marie-José Communier, en charge de la maille. C’est une histoire d’amitié », raconte à FashionMag Jacqueline Coq, juste après le défilé.

Sa toute première collection pour l’automne-hiver 2016-17 a été dévoilée à Paris, samedi, dans le nouveau studio-showroom situé près du Palais-Royal, où elle vient d’emménager. La créatrice est soutenue dans cette aventure par un groupe appartenant à sa famille.

La griffe « veut accompagner la femme dans tous les moments de la journée » et propose une garde-robe alternant des mises pratiques mais toujours élégantes, du jogging en version luxe aux tailleurs cintrés, en passant par les combinaisons en cuir, avec des pièces très haut de gamme comme les robes en chiffon, les manteaux en astrakan, python ou peau retournée, les vestes en grain de poudre, ou encore cet ensemble pyjama en soie et dentelles.

Le bomber 100 % vison de Jacqueline Coq - Instagram


Le bomber, par exemple, est entièrement réalisé en vison noir, y compris le bord côtelé des poignets et les deux bandes fourrées blanches qui sont incrustées le long des manches ! « Tout est réalisé par des artisans d’exception en France et en Italie. Hormis les pièces très haut de gamme, pour la partie plus quotidienne, c’est du luxe qui reste accessible », indique Rosemary Rodriguez.

Ne manque pas bien sûr la touche exotique caractéristique de Jacqueline Coq avec les turbans et les jupes aux couleurs pimpantes des tissus africains, tandis que les bijoux sont fabriqués par Princesse Siki de Somalie. Jacqueline Coq a fait appel par ailleurs au talentueux jeune chausseur Alain Tondowski pour les souliers et au designer Graf-Paris pour les sacs et les étoles.

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