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21 févr. 2018
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Jean-Louis, le nouvel ambassadeur B to C de Première Classe et Who’s Next

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21 févr. 2018

Who's Next et Première Classe veulent faire leur révolution et ce sous deux grandes thématiques déjà annoncées par leur nouveau directeur général adjoint, Frédéric Maus : le digital et l'ouverture au grand public. Et parce que ce dernier estime qu'il faut « arrêter de se poser trop de questions et entrer en action », l'imminente deuxième session qui se tiendra aux Tuileries du 1er au 4 mars sera le théâtre d'une expérimentation alliant les deux problématiques du moment. C'est ainsi que Première Classe va s'ouvrir au public des amateurs de mode non-professionnels par l'entremise de Jean-Louis.


Jean-Louis, l'invité décalé de Première Classe - par Sutter l’Immortel


Jean-Louis, c'est un personnage de BD pas tout à fait éloigné de l'univers Who's Next, puisque héros d'un projet mené ces dernières années par Xavier Clergerie avant qu'il ne revienne aux commandes de WSN Développement en 2017. La mission de ce personnage décalé : fédérer autour de lui des créateurs et marques pour les soutenir à travers des événements, son propre site, son e-shop et aussi une boutique sur le site de La Redoute. Et voilà aujourd'hui que la vocation de ce héros fictif et celle de Who's Next et Première Classe se rejoignent physiquement.

Jean-Louis sera donc en quelque sorte le « curateur » et l'incarnation de la première expérimentation B to C de l'organisateur de salons. Du 1er au 4 mars, non loin de Paris sur Mode, au coeur de Première Classe, son QG accueillera une quarantaine de marques exposantes, entre mode femme, homme, accessoires, lingerie et même lifestyle, mais aussi des ateliers, des prises de parole, un espace food, des concerts, le tout accessible au grand public pour l'achat d'un pass une ou plusieurs journées, moyennant 20 à 30 euros. 

« Quand on dit grand public, on ne pense pas réellement grand public à proprement parler. La cible, ce sont des passionnés de mode, des gens arty, parmi ceux qui sont frustrés parfois de ne pas pouvoir accéder aux événements réservés aux acheteurs », précise Frédéric Maus.

Pour compléter la dimension « expérientielle » du lieu, il fallait évidemment qu'il y ait une possibilité d'acheter des produits. C'est pourquoi les quarante créateurs participant à cette première expérience vont proposer chacun quatre pièces issues de leur collection automne-hiver 2018/19 à la pré-commande jusqu'au 1er avril, via une marketplace en ligne éphémère. « C'était important pour nous qu'il s'agisse d'une pré-commande sur la saison suivante, il faut respecter la temporalité de la profession, soutenir les créateurs, et du même coup profiter de l'événement pour faire un peu de pédagogie sur le temps nécessaire à la création », explique le codirecteur général des salons.

« L'idée, c'est qu'il se passe quelque chose sur cet espace, quelque chose qui marie ce nouveau public, mais aussi les habitués qui pourront bien sûr y accéder. Notre idée, c'est de poser les bases de ce que sera peut-être notre profession dans cinq ou dix ans, commencer à faire basculer le salon dans une nouvelle ère », s'enthousiasme Frédéric Maus.

Pour faire venir ce nouveau public à lui, faute de notoriété auprès des consommateurs directs, Première Classe a instauré un nouveau dispositif de communication vers cette nouvelle cible, via les réseaux sociaux, des flyers, de l'affichage sauvage à Paris et un vernissage prévu au premier jour du salon. Mais l'invité du salon, Jean-Louis, pourra également dans le même temps s'appuyer sur une autre exposition : un pop-up au BHV Marais présentant sa quarantaine de créateurs, cette fois avec une sélection d'été, dès ce 26 février et jusqu'au 15 mars. Sur place, entre deux pièces de La Seine & Moi, La Môme Bijou, Béton Ciré ou Minime Paris, entre autres, les clients auront également accès à l'intégralité de l'e-shop permanent de Jean-Louis via des tablettes.

Une première expérience de vente directe physique pour ce concept ludique, comme un écho au dispositif sur le salon. Une fusion entre B to B, B to C, physique et digital, qui est la nouvelle quête de WSN Développement, à l'image d'une grande partie de la profession. « Ce n'est qu'un début, l'expérimentation appelle à être amplifiée en septembre prochain », prévient Frédéric Maus.

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