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9 mai 2019
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Kering va payer 1,25 milliard d'euros au fisc italien

Publié le
9 mai 2019

Kering a annoncé jeudi avoir conclu un accord à l’amiable avec les autorités fiscales italiennes au terme duquel il versera la somme de 1,25 milliard d’euros au titre d’impôts non payés, de pénalités et d’intérêts.


Reuters


Le groupe règle ainsi un long contentieux d’évasion fiscale visant Gucci, son principal centre de profits, et la filiale suisse de Kering, Luxury Goods International (LGI), pour une période de 2011 à 2017.

« Le montant des impôts supplémentaires à payer s’établit à 897 millions d’euros, auxquels s’ajoutent des pénalités et intérêts », précise le groupe de luxe dans un communiqué. « En première estimation, cet accord devrait se traduire en 2019 par une charge d’impôt complémentaire de l’ordre de 600 millions d’euros et, en trésorerie, par le décaissement d’une somme de 1,25 milliards d’euros. »

En janvier dernier, le groupe avait réfuté les accusations d'évasion fiscale et déclaré, pour rassurer les marchés et les investisseurs : « A ce stade de la procédure, Kering ne dispose pas des éléments suffisants permettant de comptabiliser une provision comptable spécifique correspondant à une estimation fiable du risque de redressement encouru ».

Ce jeudi 9 mai, le groupe de luxe français précise : « En première estimation, l’impact de cet accord sur les comptes consolidés de Kering devrait se matérialiser en 2019 par la comptabilisation en résultat d’une charge d’impôt complémentaire de l’ordre de 600 millions d’euros et en trésorerie par le décaissement d’une somme de 1 250 millions d’euros ».

Cet accord, le plus important de ce type jamais signé en Italie, intervient alors que Kering, qui a toujours nié toute évasion fiscale, avait contesté en début d’année les conclusions de l’enquête des autorités italiennes lui réclamant 1,4 milliard d’euros. Il permet au groupe de luxe français, également propriétaire de Saint Laurent, Bottega Veneta ou Balenciaga, d’échapper à des pénalités qui, selon une source judiciaire, auraient encore alourdi la facture.

La somme finale de 1,25 milliard d'euros fixée par accord à l'amiable avec le fisc italien est un peu inférieure à ce qui avait été ébruité dans un premier temps, autour de 1,3 à 1,4 milliard d'euros.

Gucci, la maison concernée par ce contentieux, a réalisé un chiffre d'affaires de 8,28 milliards d'euros en 2018. Le montage fiscal visé par le fisc italien passant par la Suisse, la justice helvète via son ministère avait annoncé en mars dernier ouvrir à son tour une enquête pénale.

Si Kering semble donc pouvoir absorber financièrement une telle amende, elle peut ternir l’image d’un groupe qui se veut exemplaire sur le plan de l’éthique sociale.

« Ce n’est clairement pas positif pour Kering, mais c’est une charge qu’il peut absorber », notent les analystes de Jefferies. Le groupe dispose d’une trésorerie estimée à plus de 10,0 milliards d’euros par les analystes et détient une participation résiduelle de 16 % dans Puma, valorisée à environ 1,3 milliard d’euros.

« D’un point de vue purement financier, les implications sont relativement limitées. Kering avait averti que son taux d’impôt allait croître dans les années à venir et cela a été intégré dans le cours de Bourse », estime Luca Solca, analyste de Bernstein.

Mais sur le plan de l’image, c’est plus préoccupant, poursuit-il, car « Kering se présente comme le champion de l’éthique environnementale et sociale, et le paiement de l’impôt constitue une des plus importantes obligations sociales d’une entreprise qui réussit ».

Avec Reuters

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