Son cœur bat au rythme de l’artisanat cambodgien, où le Krama de coton ou de soie règne comme l’un des symboles phares du pays. La marque Krama By K a débuté son aventure cet été en avant-première chez Colette et Fragonard, puis se poursuit avec une présence au Who’s Next sur Fame. Venue tout droit de l’autre bout du monde, elle naît sous l’impulsion de Tina Kieffer, bien décidée à offrir à ce tissu ancestral, aussi identifiable qu’incontournable, le devant de la scène mode occidentale.

Modèles de la première collection Krama by K

Echarpes, maillots de bains, gilet, tunique, pantalon carotte, robe, casquette … Petits et grands, filles et garçons auront leur vestiaire en Krama de soie à des prix de vente ne dépassant pas 150 euros. Chaque modèle, aux coupes voulues simples pour traverser les saisons, se décline en un pantone de couleurs (12 pour le moment), tour à tour discrètes ou vitaminées. Lumineuse et solide, elle regorge de particularités, à l’instar d’un séchage express en quelques minutes, idéal pour les pièces de bain.

Au Cambodge, Tina Kieffer ne tarit pas d’efforts pour organiser la production et monter un atelier de tissage afin de regrouper les familles des nombreuses tisseuses reparties dans le pays. Et pour faciliter la vie autour de l’atelier, une crèche, un dispensaire, complètent le lieu. L’ancienne directrice de la rédaction du magazine Marie Claire s’est adossée au premier producteur de lingerie au Viêtnam, société Scavi, en la personne de M. Tran, auquel elle a confié le développement de la collection.

Entourée d’experts et de passionnés qu’elle se réjouit de voir si investis dans le projet, la fondatrice de la marque a bien l’intention de faire du Krama de soie, le tissu de l’été 2011. Outre une frappe médiatique d’envergure, Tina Kieffer prévoit d’ouvrir au printemps prochain une boutique éphémère à Paris pendant trois mois, ainsi qu’un magasin à l’enseigne à Saint-Tropez.

En janvier, Krama By K participera à Maison & Objet, pour son arrivée dans l’univers de la maison.