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Publié le
7 mars 2013
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L’E-commerce, seul responsable des difficultés en centre-ville ?

Publié le
7 mars 2013

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Le 15 février dernier, dix-neuf sénateurs UMP ont déposé un projet de loi visant à empêcher les e-commerçants de vendre à un prix inférieur à ceux négociés par les commerces de centre-ville. Les difficultés de ces derniers seraient uniquement dues à "l’impitoyable" concurrence du net, selon l’exposé des sénateurs. Texte étonnant où il n’est pas fait mention du recul de la consommation, de la hausse des loyers commerciaux, ou de la concurrence assourdissante des commerces de périphérie.

"Aujourd'hui, indépendamment de la marge nécessaire à la pratique d'une activité commerciale, les prix pratiqués par les distributeurs de centre-ville sont souvent beaucoup plus importants que les prix pratiqués par leurs fournisseurs sur leur site de vente en ligne", souligne les sénateurs, qui s’appuient sur un argument maintes fois usité: "les distributeurs de centre-ville sont ainsi réduits à de simples vitrines d'exposition où les gens viennent repérer les produits pour ensuite les acheter en ligne".

Assertion pourtant contredite par plusieurs études. Selon l’observatoire LCL, les Français sont ainsi davantage enclins à préparer leurs achats sur Internet pour les effectuer en magasin (87%) que l’inverse (67%). Avec comme autre paramètre un taux de transformation bien moindre sur Internet qu’en magasin. A l’heure où le cross-canal et le multi-canal sont au centre des stratégies des marques et enseignes, l’argument du showrooming aurait donc largement vécu, à en croire les fédérations de commerce en ligne et physique.

Pour expliquer les difficultés des commerces de centre-ville, les sénateurs n’évoquent pas un autre concurrent des centres-villes. Ces derniers fonctionnent largement sur le principe de convergence des populations d’acheteurs vers les cœurs de ville. Or, ces villes proposent depuis des années une offre croissante de commerces de périphérie. Un modèle dans lequel promoteurs et enseignes trouvent "une zone abordable financièrement, avec peu de charges, et une nouvelle source de confort pour les consommateurs", expliquait en janvier Christian Dubois, administrateur du CNCC (Conseil National des Centres Commerciaux).

En outre, la proposition de loi a surpris car elle entend fixer le prix de vente sur Internet au niveau des prix négociés entre fournisseurs et magasins physiques, "augmenté de la marge brute du distributeur". Proposition qui part du principe, peu probable, que les commerces physiques indiquent leurs propres marges. Marges qui, contrairement à l’idée reçue, sont largement plus faibles sur les sites de ventes. Passés les frais de lancement importants, ceux-ci n’atteignent l’équilibre financier qu’après, au mieux, plusieurs années.

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