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La CGT accuse Fabio Lucci de "méthodes d'un autre âge" pour licencier

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7 oct. 2008

BOBIGNY, 7 oct 2008 (AFP) - La CGT a reproché mardi 7 octobre à la chaîne de vêtements à bas prix Fabio Lucci d'user de "méthodes d'un autre âge" après le licenciement engagé de six salariés de Bobigny accusés de vols et manquements, injustement selon les employés qui disent "n'avoir rien à se reprocher".


Des salariés en grève de la chaîne de vêtements "Fabio Lucci" occupent le magasin du groupe à Alès, le 25 août 2006 - Photo : Eric Cabanis/AFP

Les salariés, quatre femmes et deux hommes pour la plupart chefs de famille, ont manifesté dans la matinée devant le magasin du centre commercial Bobigny 2 où ils travaillent depuis trois à huit ans.

Mis à pied sans salaire depuis lundi, ils ont reçu une convocation à un entretien préalable de licenciement rédigée en des termes identiques : "nous venons d'apprendre que vous détournez illégalement à votre profit des articles" et "plus généralement (que) vous commettez de nombreux manquements".

Selon Jean-Charles Schmidt, de la CGT Bobigny, leur cas n'est pas isolé. "Nous avons récemment obtenu la réintégration d'un délégué de Fabio Lucci à Pantin lui aussi accusé de vol", a-t-il assuré, en dénonçant des "méthodes d'un autre âge" consistant "à traîner dans la boue le personnel" dans le but "de licencier".

"S'ils sont voleurs que Fabio Lucci aille au pénal. Sinon, c'est qu'il n'y a rien contre eux", a ajouté M. Schmidt.

"On ne fait pas de procédures pour faire des procédures sans preuves, surtout quand ça concerne autant de personnes", a répondu à l'AFP la responsable des relations humaines de la chaîne (groupe Vetura). Ne souhaitant pas faire plus de commentaires, elle n'a pas voulu préciser si Fabio Lucci avait déposé plainte, ou allait le faire.

Selon l'une des six personnes concernées, Nadia, vendeuse de 35 ans, déléguée du personnel, les licenciements interviennent une semaine après une réunion sur l'organisation du magasin "qui s'est terminée en règlements de comptes".

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