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18 oct. 2022
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La crise du carburant affecte la fréquentation des magasins

Publié le
18 oct. 2022

Depuis début octobre, les grèves liées aux raffineries et les difficultés d'approvisionnement en station-service influencent directement les comportements d'achat des consommateurs tricolores. Frileux pour dépenser leur essence afin de faire des achats, ils espacent ou repoussent les séances shopping, surtout en périphérie. Du 1er au 16 octobre, la fréquentation des magasins du commerce spécialisé (mode, maison, sport, beauté…) se révèle en chute de 21,7% (par rapport à 2019) dans les grands centres commerciaux, alors que le recul de trafic n'était que de 12,1% le mois dernier (comparé à 2019), relève Procos.


Evolution de la fréquentation en septembre et durant la première quinzaine d'octobre (par rapport à 2019) - Procos


Dans les grands centres-villes, le trafic des points de vente est resté sensiblement le même entre le mois de septembre et la première quinzaine d'octobre, respectivement en repli de -17,1% et de -15,5% par rapport aux mêmes périodes en 2019.

"La baisse des déplacements fait surtout souffrir les centres commerciaux de périphérie, expose Emmanuel Le Roch, le délégué général de Procos. On recense aussi des impacts très différents selon les régions, plus ou moins touchées par les pénuries de carburant. Ainsi, la fréquentation des magasins durant les quinze premiers jours d'octobre plonge de 22,7% en Centre-Val de Loire, alors qu'elle ne recule que de 9,3% dans les Pays de la Loire", détaille-t-il, rappelant que le mois d'octobre pèse lourd dans le bilan annuel des commerçants.

Un joli mois de septembre



Ce recul du trafic laisse augurer un mois d'octobre sans doute moins fringant que les bons chiffres enregistrés par le commerce spécialisé en septembre. Le mois dernier, les acteurs du commerce spécialisé en France ont ainsi vu leurs ventes en magasin augmenter de 7% par rapport à septembre 2021, ce qui correspond même à une progression de 5,5% comparé à la référence d'avant-crise de 2019.


Evolution des ventes en septembre (vs 2021) - Procos


En point de vente, la chaussure a enregistré en septembre la plus forte hausse de chiffre d'affaires (+17%), devant la restauration (+13%), la beauté-santé (+12,6%) et l'habillement (+8%). Le sport (+2,3%), l'équipement de la maison (+2,1%) et le segment culture-jouets-cadeaux (+1,3%) ferment la marche.

Il convient selon la fédération de relativiser cette bonne dynamique, car septembre constitue souvent un "petit" mois pour certains secteurs (tels que le prêt-à-porter adulte), tandis que l'effet de la hausse des prix de vente a un impact important sur les évolutions de l'activité en valeur (et ne reflète donc pas les volumes écoulés).
 
Le low cost fait aussi recette en cette période. Procos dit constater "les surperformances d’enseignes dont le positionnement prix est avéré, notamment les enseignes discount ou entrée de gamme et ceci dans les différents secteurs: équipement de la personne, équipement de la maison, discounters".


Evolution des ventes par secteur, sur neuf mois - Procos

 
Le bilan des neuf premiers mois de l'année fait état d'un chiffre d'affaires en magasin en hausse de 14,2% par rapport à 2021, une année qui avait été marquée par de nouveaux confinements. Si l'on se réfère à 2019, les ventes de janvier à septembre 2022 s'avèrent en retrait de 2,5%. Un chiffre qui tombe à -7% pour l'habillement et -10,2% pour la chaussure.

Sur ces neuf mois, la fréquentation globale des points de vente ressort à -15% comparée à 2019, tandis que les ventes web sont en retrait de 15,8% par rapport à 2021 (même s'il s'agit d'une forte progression par rapport à 2019).
 
Bien que la pression sur le coût des matières premières et sur le transport a baissé au fil des semaines, la prudence est de mise pour la fin d'année qui s'annonce, par le risque de pénurie énergétique qui pourrait perturber l'activité des enseignes, mais aussi en raison des conflits sociaux, liées aux revalorisations salariales dans plusieurs secteurs et à la réforme des retraites. "Leur durée et leur impact, et leur éventuelle traduction sur des actions impactant la mobilité, aura des conséquences plus ou moins fortes sur les activités des magasins, entrainant sans doute un report partiel sur internet", avertit Procos.

L'incertitude domine pour 2023



Pour 2023, ce sont des perspectives économiques dégradées qui s'ouvrent au commerce spécialisé. Une inflation élevée, un euro faible face au dollar, une augmentation des coûts énergétiques, des salaires et des loyers commerciaux en hausse… sont autant de facteurs qui vont contribuer à écraser les marges des distributeurs, alors que certains doivent rembourser leur PGE. En ligne de mire, un risque de défaillances d'entreprises dans le secteur.

"Il faut agir vite car le risque de 'décommercialisation', de dévitalisation de certains territoires, n’a jamais été aussi fort. Or, il faut faire du commerce et de ses entreprises le fer de lance de la transition écologique, de l’inclusion et de la compétitivité", conclut Laurence Paganini, présidente de Procos, qui attend avec impatience les conclusions de l'État à propos des Assises du Commerce, qui doivent régir le secteur jusqu'à l'horizon 2030.  

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