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29 août 2019
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La croissance américaine est malmenée

Publié le
29 août 2019

L'expansion de la première économie mondiale a été révisée en légère baisse au deuxième trimestre, pour s'établir à 2% d'avril à juin conformément aux attentes des analystes, au lieu de 2,1%, selon une deuxième estimation du département du Commerce publiée jeudi.


La guerre commerciale menée contre la Chine par Donald Trump fait craindre pour la bonne santé de l'économie américaine. Un porte-container dans le le port de Long Beach en Californie en mai - AFP / Mark Ralston



Cela confirme le net ralentissement de la croissance par rapport au rythme du 1er trimestre (3,1%) qui reste toutefois  relativement soutenu, largement tiré par la vitalité du consommateur américain.

"L'économie de porte BIEN", a tweeté Donald Trump, ajoutant un coup de griffe à la Banque centrale qu'il accuse de ralentir la machine. "Si la Fed faisait ce qu'il faut nous serions une fusée", a-t-il ajouté.
La progression des dépenses de consommation en effet, locomotive traditionnelle de l'économie américaine, a été révisée en hausse à 4,7%, son meilleur score en presque cinq ans.

Les consommateurs ont acquis davantage de biens durables, allant des voitures aux équipements électro-ménagers. Ces achats ont grimpé de 8,8%, du jamais vu depuis plus de quinze ans.

Cela a permis de compenser les mauvaises nouvelles du côté des investissements des entreprises (-0,6%) et surtout du commerce qui souffre visiblement de la confrontation avec la Chine. Les exportations américaines ont chuté plus fortement que précédemment estimé à -5,8%, coûtant 0,7 point de croissance au PIB.

C'est leur plus mauvaise performance depuis le troisième trimestre 2018 lorsque l'administration Trump a entamé sa guerre commerciale. 

Autre point sombre, le marché immobilier s'est affaissé (-2,9%). Ce recul pourrait s'estomper cependant dans les mois qui viennent, après que la Banque centrale (Fed) a abaissé les taux d'intérêt en juillet, ce qui devrait favoriser le crédit immobilier.
Aidant également à la croissance, les dépenses du gouvernement ont fait un bond de 4,5% qui, même s'il a été révisé en légère baisse par rapport à la première estimation, demeure la hausse la plus forte en dix ans. Cette progression s'explique notamment par un rattrapage de dépenses liées au "shutdown", la fermeture partielle des services administratifs intervenue à la fin de l'année dernière.

Tout en répétant à l'envi que l'économie est "en pleine forme", en coulisse le président Donald Trump s'est récemment montré inquiet de cette croissance plus faible alors qu'il entre en campagne pour sa réélection en 2020 et qu'il avait promis de forts rythmes d'expansion de 3%, voire 4%.

La Banque centrale (Fed), avec sa réticence à baisser amplement les taux d'intérêt en période de croissance, a été son bouc émissaire favori, traitée d'"incompétente" ou de "folle". Mais le président a aussi envisagé à haute voix de nouvelles réductions d'impôts pour doper encore la consommation avant de se rétracter pour l'instant, vu le déficit budgétaire abyssal.
Les inquiétudes de l'administration sur le rythme d'expansion sont aussi nourries par celles des marchés qui donnent des signes d'une récession à venir. 

Secoués par la surenchère de la guerre commerciale avec Pékin, la Bourse et le marché obligataire sont très volatils. 
Plusieurs fois ces deux dernières semaines, la courbe des taux d'intérêt sur les obligations d'Etat s'est inversée, faisant tomber les taux à dix ans illogiquement sous ceux des bons à deux ans. Ce phénomène rare est interprété comme le signe avant coureur d'une récession dans les 12 à 18 mois, les investisseurs pensant que la Fed devrait baisser les taux d'intérêt.
Tout n'est pas rose pour la machine économique américaine, le secteur manufacturier notamment donnant des signes de faiblesse.

Pour le troisième trimestre néanmoins, les projections sont encore solides si l'on en croit le baromètre de la Fed d'Atlanta qui projette une croissance de 2,3% en rythme annuel de juillet à septembre.
Mais si l'escalade tarifaire entre Pékin et Washington se durcit, il n'est pas sûr que le consommateur puisse poursuivre sur sa lancée.

Une kyrielle d'industriels et de distributeurs ont tiré la sonnette d'alarme mercredi pressant Donald Trump de repousser les nouvelles taxes douanières qu'il veut imposer d'ici la fin de l'année sur l'ensemble des importations chinoises.
Ces surtaxes vont faire augmenter les prix et entraîner des suppressions d'emplois, ont-ils assuré dans des lettres ouvertes au gouvernement.

Pour Ian Shepherdson, économiste en chef de Pantheon Macroeconomics, "la croissance a atteint en moyenne 2,6% au 1er semestre mais nous serions surpris de voir ce même rythme au second semestre, vu l'état précaire du secteur manufacturier et la réticence des entreprises à investir dans un environnement aussi incertain".

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