La fédération du prêt-à-porter féminin s'est donné un plan d'action stratégique à trois ans

Auteur :

Jean-Paul Leroy

Publié le
24 oct. 2013

Lors de son élection à la présidence de la fédération française du prêt-à-porter féminin, Daniel Wertel avait souhaité organiser le travail de la fédération autour de l’action en faveur des entreprises. De même, il s’était donné un objectif: fédérer l’ensemble des acteurs de la fédération, administrateurs et permanents, autour des objectifs retenus.

La mise en œuvre de cette stratégie offensive fut l’objet d'un conseil d’administration de rentrée le 17 octobre au restaurant Drouant dans une ambiance conviviale et animée. Elle bénéficia même de l'intervention très écoutée de Jean-Pierre Siutat, président de la fédération française de basket-ball, qui expliqua l'organisation qu'il a mise en place et dont on connait les succès sportifs !

Un plan stratégique à trois ans a été validé avec huit défis retenus: renforcer le développement des entreprises à l’international ; identifier de nouvelles solutions de financement ; apporter des solutions de formation ; déterminer les enjeux de demain et travailler sur une veille prospective ; renforcer l’image du prêt-à-porter féminin en France et à l’International ; intensifier les échanges avec l’ensemble des réseaux professionnels concernés ; accentuer les actions de lobbying et valoriser les savoir-faire français.

Les priorités sont larges. Elles ne reprennent pas toutefois directement l’aide à la jeune création qui fut l’un des thèmes importants historiquement de la fédération. Pour autant, selon Daniel Wertel, cet objectif n’est pas écarté puisqu'il s’insère dans chacun des points retenus. Pour le président de la fédération du prêt-à-porter, il est toutefois clair que l’organisation professionnelle s’adresse aux entreprises établies, même jeunes et non pas à des activités en devenir. Un propos qu’il avait d’ailleurs fait sien avant son élection.

Autre élément fondateur: la volonté de s’appuyer sur un collectif pour faire avancer les dossiers. Le souhait est d’organiser le travail sur les différents thèmes en y associant administrateurs, permanents mais aussi, si le besoin s’en fait sentir, des ressources externes. D’ailleurs, une réunion devrait intervenir début novembre pour définir la méthodologie et aboutir à des "couples" administrateurs-permanents en fonction des sujets retenus par les uns et les autres.