Lauren Vidal s’apprête à placer de nouveaux pions sur le planisphère cette année. Deux nouvelles boutiques verront le jour en Russie, s’ajoutant à la vingtaine déjà ouverte dans ce pays, tandis qu’un deuxième magasin ouvrira en Arabie Saoudite et pas moins de 5 à Shanghaï.

La marque, gérée depuis sa création en 1992 par la famille Vidal et dessinée par Revital Vidal, comptera ainsi près d’une quarantaine d’enseignes à l’étranger. Des boutiques de 80 à 100 m² toujours développées en partenariat avec des distributeurs locaux. La Russie et les USA sont déjà deux marchés conséquents, tout comme le Moyen-Orient, l’accent devrait désormais être mis sur le développement asiatique.

La ligne Lauren Vidal Vintage printemps-été 2011.

Mais la marque de prêt-à-porter qui se veut accessible et portable par toutes les femmes se prévaut avant tout d’un réseau multimarques très dense: 2000 points de vente de ce type à l’étranger et 800 en France. Il faut dire que Lauren Vidal est de tous les salons, ou presque, qu’ils soient espagnols, danois, ukrainiens ou encore américains. Sans oublier Paris bien sûr, où la marque est en quête d’emplacements propres (la marque n’a pour l’instant aucune boutique dans l’Hexagone). Mais il n’y a pas de volonté réelle de s’implanter en propre sur le territoire français. Lauren Vidal vise trois lieux hautement touristiques (quartiers Champs-Elysées, Marais et Saint-Germain), davantage pour en faire des boutiques "image" à portée internationale que dans un but purement commercial.

Chaque collection représente environ 300 pièces, et revendique le confort pour des femmes actives mais douces, avec une pointe de romantisme. Bien-être et discrétion sont les maîtres mots, point d’éclats de couleur tapageurs par exemple. Toute en douceur également, la ligne Lauren Vidal Vintage vise des femmes plus jeunes que la collection principale avec des modèles un peu moins sages. Grâce à un positionnement prix moyen de gamme (environ 100 euros pour une jupe ou 200 euros pour une veste en boutique), le chiffre d’affaires de Lauren Vidal tournait autour de 20 millions d’euros en 2009. Avec, sans surprise, une part de 70% réalisée à l’export.