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Reuters
Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
23 déc. 2019
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Le Cambodge pointé du doigt par les syndicats après une nouvelle attaque aux droits des travailleurs

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Reuters
Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
23 déc. 2019

Une nouvelle modification du code du Travail cambodgien fait courir aux travailleurs du textile un risque accru de violation de leurs droits, pointent les syndicats qui affirment avoir été écartés des discussions par le gouvernement.


Reuters


Environ 800 000 cambodgiens travaillent dans des ateliers de fabrication de vêtements, principalement des jeunes femmes. Aujourd’hui, leur avenir est incertain : l’Union Européenne envisage de faire peser des sanctions commerciales sur le pays, qui s’est récemment illustré par ses pratiques peu démocratiques et ses violations des droits de l’homme. Malgré la lutte continue des syndicats pour un plus grand respect des droits des travailleurs, le gouvernement cambodgien a modifié la semaine dernière une loi qui, selon les activistes, va rendre les salariés encore plus vulnérables. Selon la Fondation Walk Free, un travailleur cambodgien sur 60 est en réalité un esclave.

« Les nouvelles modifications portent un nouveau coup aux droits de l’homme et des travailleurs en limitant grandement leur liberté d’association et de regroupement pour formuler des réclamations communes », affirment 36 syndicats et groupes de pression dans un communiqué publié cette semaine.

La modification de cette loi pourrait permettre au gouvernement de révoquer la constitution de syndicats sur une base arbitraire et bafoue le droit à la négociation collective pour de meilleurs salaires et une amélioration des conditions de travail. Par ailleurs, les amendements restreignent le droit des travailleurs à se syndiquer, alerte le communiqué.

Selon un porte-parole du gouvernement, toutes les procédures ont été respectées et les syndicats ont laissé passer leur chance de présenter des objections durant les discussions autour des amendements : « Ils auraient dû s’exprimer avant que la loi ne soit approuvée », déclare Phay Siphan lors d’un entretien pour la fondation Thomson Reuters. « Maintenant, c’est trop tard. Que peuvent-ils faire ? Simplement respecter la loi. »

Les amendements de la semaine dernière portent sur la loi de 2016 qui régit le droit des travailleurs à se syndiquer. Ce texte a fait l’objet de nombreuses critiques, pouvant apparemment être utilisé pour museler les travailleurs et les syndicats. La loi de 2016 définit en effet les règles de constitution, de fonctionnement et de dissolution des syndicats. Elle a été passée sans tenir compte des modifications demandées par les syndicats, le patronat et les associations de défense des droits de l’homme.

Des dirigeants de syndicats indépendants dénoncent de nouveaux amendements faisant fi des normes internationales et des recommandations des Nations Unies. Par ailleurs, ils regrettent d’avoir été largement écartés des discussions entre les représentants du gouvernement, le patronat et les travailleurs : « À cette réunion, les syndicats pro-gouvernement, les fonctionnaires et les représentants du patronat étaient en surnombre », dénonce le communiqué publié par les 36 groupements.

Un important leader syndical contacté par la fondation Thomson Reuters n’a apparemment pas été invité à participer aux discussions. Un autre n’a pas pu se présenter, ayant été avisé avec seulement 24 heures d’avance : « Ces amendements ont été adoptés pour protéger les intérêts du gouvernement et des employeurs », affirme Sok Kin, le président du Syndicat des salariés de la construction et du travail du bois du Cambodge. Il fait partie de ceux qui ont pu s’asseoir à la table des négociations. « Les syndicats vont continuer à avoir des difficultés à mener leurs activités et à protéger les droits et les intérêts de leurs membres ».

Les syndicats et les activistes ont sommé le gouvernement de réviser les amendements, en tenant compte des recommandations de l’Organisation Internationale du Travail des Nations Unies (ILO) :« L’ILO… indique clairement où la loi doit se positionner », signale William Conkin de Solidarity Center, une association américaine qui lutte pour les droits des travailleurs. Selon lui, environ 25 syndicats se sont rencontrés pour se mettre d’accord sur les priorités à aborder lors de discussions tripartites. Il soutient que les amendements représentent « des progrès partiels » pour certaines de ces priorités, mais restent en grande partie « des mesures faciles ».

« Des pas ont été faits dans la bonne direction, mais ce n’est pas suffisant. Peut-on s’en contenter ? » interroge William Conkin, le directeur de l’association au Cambodge.
Les représentants de l’ILO n’étaient pas disponibles pour un commentaire immédiat.

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