Publié le
21 déc. 2018
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Le Millet Mountain Group fait avancer ses marques en rang serré

Publié le
21 déc. 2018

Les marques du Millet Mountain Group avancent groupées. Millet, Lafuma et Eider sont réunies sous cette entité depuis 2016. Et le rapprochement se concrétise physiquement au « Camp de base » qui réunit les équipes à Annecy, mais aussi dans une approche plus collective. « En 2018, nous confirmons notre croissance et notre rentabilité, explique Frédéric Ducruet, le directeur général du pôle, dont les ventes ont progressé de 2 %, à 83 millions d’euros, au premier semestre clos fin juin par rapport à l’année précédente. Nous nous devons d’être profitables. Car cette profitabilité nourrit les projets du groupe. A présent, nous avons trois marques complémentaires et aujourd’hui, nous avons la certitude que les trois marques sont plus fortes ensemble. »


Lafuma


L’approche groupe est importante pour le sourcing, la synergie des achats ou les fonctions support, mais aussi la couverture des différentes pratiques. Un équilibre délicat entre trois marques estampillées outdoor, mais qui semble mieux maîtrisé, avec des collections resserrées.

Millet conserve son expertise alpinisme et joue sur les notions de verticalité, Eider mise sur des pratiques de montagne sportive et a opté pour un ton plus affirmé pour ses prochaines saisons, qui a notamment été perceptible dès l'automne-hiver 2018 avec sa collaboration avec la designer Esther Stocker. Et Lafuma se positionne aux côtés des pratiques douces de grand air.

Les trois marques œuvrant en commun obtiennent, selon le groupe, des résultats probants. « Notre magasin de Lyon a connu une belle croissance des trois marques, on peut jouer sur du pop-up à Chamonix... Nous avons un bon développement de nos espaces chez des partenaires. Et cela se fait aussi à l’étranger. Nous venons d’installer le concept avec les trois marques sur 150 mètres carrés chez un spécialiste à Udine, en Italie », annonce Frédéric Ducruet.

Visuels de la collaboration Eider avec Esther Stocker


Le développement international est clairement dans le plan du groupe. « Nous voulons passer la barre des 60 % pour nos ventes à l’export d’ici 2021, explique le directeur général. Nous sommes aujourd’hui à près de 55 %. Les premiers marchés sont la zone Allemagne-Autriche-Suisse et le Japon. Notre réseau commercial travaille pour les trois marques ». Pour atteindre cet objectif, la marque investit notamment dans ses marchés clés. Au niveau commercial, Axel Neumann, le responsable des ventes de la zone DACH, vient de renforcer son équipe avec deux représentants régionaux en Bavière et dans le sud-ouest de l’Allemagne.

L’approche en Asie s’appuie sur les partenaires du groupe. Au Japon, Millet a ouvert à Osaka. Et dans la zone grande Chine, Lafuma est présent à Hong Kong tandis que Millet et Eider avancent en Chine continentale.

Mais le focus majeur de Frédéric Ducruet se porte sur le digital. « Nous avons une plateforme B2B qui va être traduite. Elle sera en allemand en 2019. Notre priorité est la transformation du groupe. Nous devons répondre aux exigences du marché qui s’est digitalisé rapidement ». Une approche qui concerne également la vente directe aux consommateurs avec les sites de ses marques. Le groupe Calida, propriétaire du Millet Mountain Group, vient d'ailleurs de nommer Stefan Mues pour piloter et coordonner les défis digitaux des différentes maisons du groupe.
 
Après une année 2017 qui l'avait vu retrouver le chemin des bénéfices pour un chiffre d'affaires de plus de 160 millions d'euros, Millet Mountain Group vise une légère croissance et entend rester profitable sur son exercice 2018 qui se finalise ces prochains jours.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com