Le groupe Royer arrive en force sur le digital

Fin juin dernier, dans une certaine discrétion, le groupe Royer s’est donné un nouveau logo, visible sur le site www.grouperoyer.com. Un R stylisé, avec le nom du groupe s’affichant au-dessous. Un logo qui signe une sorte d’entrée en modernité pour ce groupe qui a fêté à ce moment-là ses 70 ans. Pour le site institutionnel, il faut attendre encore un peu. Il est en cours de réalisation.

En revanche, coté marques pilotées par la société de Fougères, en Bretagne, le digital s’active et fait partie d’une stratégie d’accélération du retail. Sinon un virage pour Royer, au moins une volonté de rattraper un certain retard dans ce domaine qu’il partagerait, selon Ludovic Samson, directeur général du groupe, avec nombre d’acteurs marques du secteur de la chaussure en comparaison de l’habillement.

Ainsi, fin août, a ouvert un site marchand baptisé Kickers & Co, qui référence Kickers, New Balance, Converse, Kaporal, Levi’s, Mod8, Aster, Robeez , etc. Bientôt, c’est un site de vente pour Stéphane Kélian qui sera mis sur orbite. D’autres marques suivront.
 
Selon Ludovic Samson, il n’est pas question toutefois de contourner le réseau multimarque sur lequel s’est toujours appuyé Royer. « Nous ferons appel à nos revendeurs en mettant en place le click and collect, souligne le directeur général du groupe Royer. Nous leur attribuerons une rémunération pour ce service et parallèlement, ils gagneront du trafic en magasin. Un élément d’autant plus important que l’un des problèmes aujourd’hui de la distribution est la baisse du trafic dans les points de vente. »

Parallèlement, Royer entend dynamiser sa chaîne de magasins à l’enseigne Kickers. Il en existe 15 en France, dont la moitié en propre. A l’enseigne Kids & Kickers, ils passeront bientôt également sous l’enseigne Kickers & Co. De plus, le groupe travaille sur un nouveau concept pour l’enseigne qui pourrait sortir début 2016.
 
Pour le groupe Royer, souligne Ludovic Samson, il est primordial de se rapprocher du consommateur final. « Il faut que nous soyons en relation plus fréquente avec lui », conclut-il.

Jean-Paul Leroy avec Olivier Guyot