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Publié le
19 mai 2010
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Le luxe profite du recul de l'euro

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Reuters
Publié le
19 mai 2010

PARIS, 18 mai (Reuters) - Le label "made in France" ou "made in Europe" cher aux groupes de luxe européens se révèle payant à l'heure où la baisse de l'euro dope leurs revenus libellés en devises étrangères.


Photo : Reuters/Luke MacGregor

Quasiment tous les grands acteurs du secteur profitent du recul de la devise. Soucieux de préserver la réputation de leurs marques auprès de leur clientèle internationale, ils ont maintenu une large part de leur production en Europe en même temps qu'ils sont allés chercher la croissance à l'international, aux Etats-Unis d'abord, dans les pays émergents ensuite.

Ainsi, LVMH , géant mondial du luxe propriétaire de Louis Vuitton, des parfums Dior, des champagnes Moët et Chandon ou Dom Perigon ou du cognac Hennessy, le joaillier Bulgari , le fabricant de lunettes Luxottica ) sont, aux dires des analystes, les principaux bénéficiaires du recul de la devise européenne compte tenu de leur forte exposition à la zone dollar.

Pour les analystes de HSBC, ce sont Luxottica (dont plus de 80% des ventes au détail se font aux Etats-Unis) et LVMH (grâce à ses ventes de cognac) qui sont les grands gagnants de leur présence sur le marché nord-américain.

Remy-Cointreau , lui aussi très présent sur le marché nord-américain grâce au cognac, est également l'un des grands bénéficiaires de ces variations des parités de changes. En perte de vitesse en France, le cognac reste en effet très apprécié aux Etats-Unis et en Chine.
A l'inverse, les suisses co
mme Swatch ne peuvent guère profiter de la situation. Les grands horlogers helvétiques fabriquent leurs produits en Suisse et la devise helvète a profité d'un important mouvement d'achats refuge depuis l'éclatement de la crise de la dette grecque.

La monnaie européenne a touché lundi un plus bas de quatre ans à 1,2234 . Vers 16h30, il se traitait autour de 1,2405 dollar.

BAISSES DE PRIX
"A l'exception de Tod's , qui vend surtout dans la zone euro, la plupart des groupes devraient bénéficier de la baisse de la devise, à condition qu'elle persiste", estiment les analystes de HSBC dans une note.

Pour JP Morgan, qui a dressé la liste des grands exportateurs bénéficiaires de la baisse de l'euro, LVMH mais aussi L'Oréal , très présent aux Etats-Unis, devraient tirer leur épingle du jeu.

La hausse du yen face à l'euro devrait quant à elle surtout profiter à Hermès , Bulgari et Louis Vuitton, la marque phare du groupe LVMH, tous historiquement très exposés au marché japonais.

"Le rebond du yen face à l'euro a été si violent, que la plupart des marques ont baissé leurs prix au Japon à la fin 2009. Mais la hausse de la devise a été plus forte que la baisse des prix, ce qui devrait se traduire de façon positive dans les résultats", poursuivent les analystes du groupe bancaire.

Les analystes estiment aussi que si la faiblesse de l'euro était durable, elle compenserait largement le coût des couvertures de changes achetées par les groupes de luxe.

"In fine, ça ne devrait pas leur coûter grand chose, surtout si, comme LVMH, ils se sont couverts avec des options", relève un analyste qui a souhaité garder l'anonymat.
Une faiblesse persistante de l'euro pourrait aussi doper les flux touristiques, très importants pour les revenus des groupes de luxe, tandis que les incidences des éruptions volcaniques en Islande sur le trafic aérien semblent, à ce jour, limitées.
Portées par le redressement de la consommation de produits de luxe au dernier trimestre 2009, qui s'est amplifié durant les premiers mois de 2010 à la faveur de base de comparaisons flatteuses, les valeurs du secteur se sont distinguées en Bourse.

Largement épargnées par la correction boursière déclenchée mi-avril par la crise grecque, elles s'adjugent entre 13% (pour Bulgari) et 24% (pour PPR) depuis janvier, alors que l'indice Stoxx 600 cède 0,4% et que l'indice diversifié des biens de consommation avance de 8% sur la période.

Elles se traitent en moyenne 20 fois les bénéfices estimés pour 2011, à l'exception de Hermès et Bulgari, dont les multiples atteignent la barre des 30.

Par Pascale Denis, édité par Jean-Michel Bélot

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