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17 avr. 2023
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Le point sur les options d'avenir de Go Sport, avant les audiences du 18 avril

Publié le
17 avr. 2023

Quel dénouement pour les 2.100 salariés et les 169 magasins (dont 87 franchisés) de l'enseigne française Go Sport? Mardi 18 avril, le tribunal de commerce de Grenoble étudiera lors de deux audiences distinctes les différentes pistes d'avenir de l'entreprise appartenant au groupe Hermione People & Brands (HPB), placée en redressement judiciaire en janvier 2023. Près d'une quinzaine d'offres de reprise émanant d'enseignes de sport et de spécialistes de la distribution sont sur la table alors que le plan de continuation porté par son actuel propriétaire, Michel Ohayon a été finalement abandonné le 17 au soir.


DR


Le propriétaire de Go Sport, HPB, une des sociétés de la galaxie Ohayon, a renoncé lundi à présenter un plan de continuation, à la veille d'une audience du tribunal de commerce de Grenoble sur l'avenir du distributeur d'articles sportifs, en redressement judiciaire: "C'est avec regret que nous avons annoncé au tribunal de commerce que nous renoncions à notre projet de plan de continuation", a annoncé dans un communiqué adressé à l'AFP, le directeur de communication Franck Geretzhuber.

"On est très contents... C'était surréaliste de faire une offre alors qu'il n'avait pas un sou en poche", a réagi Christophe Lavalle, délégué Force ouvrière et membre du CSE de Go Sport alors que les 2.200 salariés s'inquiètent depuis plusieurs mois pour leur avenir. "On est victimes de la mauvaise gestion de Michel Ohayon, pas de la conjoncture", a-t-il dit à l'AFP en assurant qu'aucun plan concret n'avait jamais été présenté aux salariés.

Du fait de ce désistement, le tribunal va se consacrer mardi à l'étude de la vingtaine d'offres de reprise des activités de l'enseigne que la holding Hermione People & Brands avait rachetée en 2021 pour un euro symbolique.

Intersport veut investir 150 millions d'euros dans la reprise



Parmi les nombreuses offres déposées pour la reprise de Go Sport, émerge une bataille à distance entre deux mastodontes : le groupe tricolore Intersport et la société britannique Frasers Group (Sports Direct, House of Fraser, Agent Provocateur…). Du côté d'Intersport, qui a vu ses ventes françaises croître de 16,1% en 2022 (à 3,26 milliards d'euros), le patron Jacky Rihouet plaide pour "un projet industriel ambitieux" doté d'une enveloppe d'environ 150 millions d'euros sur 7 à 8 ans pour remettre Go Sport sur les rails.

Intersport France, qui compte 732 magasins et est selon Kantar leader du secteur en France, conserverait un peu plus des deux tiers du parc, les points de vente choisis seraient ensuite repris et pilotés par des adhérents Intersport. Le Monde précise que la société s'est alliée aux enseignes Chaussea (chaussures) et B&M (déstockage) pour enrichir son périmètre de reprise. Enfin, les salariés des adresses non gardées se verront tout de même proposer des postes de reclassement chez Intersport.


Le magasin Sports Direct de Fresnes (Val-de-Marne)


Sports Direct est une enseigne beaucoup moins connue en France, mais omniprésente outre-Manche avec plus de 400 adresses. Cette offre d'acquisition concernerait 74 des 81 magasins en propre de Go Sport selon France3 Isère, ainsi que 1.504 salariés en boutique et 177 au siège. Elle permettrait à la société d'avoir très rapidement un fort ancrage en France où elle exploite pour l'heure sept points de vente, "plutôt que d'ouvrir des magasins les uns après les autres", estime le PDG de Sports Direct Michael Murray.

Le 12 avril, l'Autorité de la concurrence en France a indiqué que la Commission européenne lui avait renvoyé l'examen de la reprise d'actifs de Go Sport par Sports Direct, étant la mieux placée pour analyser cette opération de concentration, si elle se concrétise.

Des affiliés Go Sport mobilisés



Le Dauphiné Libéré a également appris qu'un regroupement des propriétaires de 24 magasins actuellement affiliés Go Sport propose de racheter la marque Go Sport, ses autres marques propres et son e-shop pour continuer leur activité sous cette enseigne.

Go Sport fait aussi l'objet d'offres portant sur des périmètres plus restreints. Selon Le Dauphiné Libéré, les enseignes discount Centrakor et La Foir'Fouille, mais aussi la chaîne familiale Gémo se sont portés acquéreurs d'un ou plusieurs points de vente.


DR


En outre, l'enseigne spécialisée Endurance Shop (42 points de vente affiliés), détenue par Go Sport, a spécifiquement déclenché le dépôt de trois offres de reprise, selon le média spécialisé SportGuide, tandis que les magasins français de Gap – ayant été placés dans le giron de Go Sport par HPB- ont également suscité l'intérêt. Le Monde affirme ainsi qu'Intersport a ciblé des adresses Gap, tout comme JD Sports et Hema. Jusqu'à une dizaine des vingt points de vente tricolores de Gap sont ciblés, ce qui concerne moins de la moitié des 365 salariés. Shop Invest (Rue du Commerce, 3 Suisses) aurait quant à lui jeté son dévolu sur l'e-shop de Gap France.

Fondée en 1978 et implantée à Sassenage (Isère), l'enseigne Go Sport pourrait fait donc face à de multiples options, avec deux issues possibles, celle d'un maintien de son nom, et de l'autre sa disparition, même si bon nombre de ses adresses et de ses salariés basculent chez un repreneur.

(avec AFP)

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