Publié le
23 avr. 2012
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Le salon italien de la chaussure MICAM entend s’exporter dans le monde

Publié le
23 avr. 2012

"Micam dans le monde", tel est le nom du projet sur lequel est en train de plancher l’Association Nationale des Fabricants de Chaussures Italiens (ANCI) afin d’exporter à l’étranger différentes éditions de son salon international de la chaussure Micam, rendez-vous leader sur ce secteur avec près de 40 000 visiteurs et 1600 exposants, qui se tient deux fois par an à Milan en mars et septembre.


Le Micam veut s'exporter

"Ce projet démarrera l’an prochain. Tout de suite après le Micam de Milan, nous voudrions organiser un Micam à Shanghai en avril, puis enchaîner les années suivantes avec un salon Micam à Moscou et un à New York à raison d’un rendez-vous par saison, soit deux par an dans chaque ville", indique Cleto Sagripanti, le président de l’ANCI.

Aujourd’hui, l’association organise une vingtaine de rendez-vous collectifs à l’étranger baptisés "Shoes from Italy" comptant chacun la participation d’une soixantaine de marques italiennes, un peu partout dans le monde, du Kazakhstan à Kiev, en passant par Tokyo, Pékin, Hong Kong et pour la première fois en mai à Johannesburg en Afrique du Sud.

L’autre rendez-vous stratégique pour la chaussure italienne est la manifestation "Obuv Mir Kozhi" organisée à Moscou. Jusqu’à il y a peu, ces événements étaient financés en partie grâce aux aides de l’Etat via l’Institut italien pour le Commerce Extérieur (ICE). Avec la disparition de ce soutien l’an dernier, l’ANCI a décidé de concentrer ses efforts sur une manifestation plus importante et avec une plus grande visibilité.

"Le défi est celui de transformer ces rendez-vous collectifs en un modèle lié au salon milanais du Micam. L’idée est de rassembler au moins 150 participants avec les entreprises italiennes au centre, comme dans l’actuel Micam, ainsi que des griffes étrangères elles aussi positionnées dans le segment moyen haut de gamme. Il y a déjà une demande de la part de marques espagnoles et brésiliennes", explique Fabio Aromatici, directeur général du Micam et general manager d’ANCI.

Pas question de s’insérer au sein d’un salon déjà existant comme le salon du textile italien Milano Unica l’a fait récemment en Chine en apportant 95 marques italiennes dans un pavillon intégré au sein d’Intertextile Beijing. "Micam Chine aura son propre salon à Shanghai. Nous sommes en train de décider entre deux ou trois emplacements possibles. Nous avons choisi Shanghai car nous voulons nous attaquer d’abord à la Chine dans son ensemble. Nous évaluerons dans un deuxième temps la possibilité d’organiser un Micam à Hong Kong pour nous adresser au reste du marché asiatique", conclut Fabio Aromatici.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com