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15 juil. 2016
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Le secteur du tourisme, du luxe et des transports pénalisé en Bourse après les attentats de Nice

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AFP
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15 juil. 2016

Le secteur du tourisme et du transport était sous pression vendredi matin à la Bourse de Paris, sanctionné par les investisseurs après l'attentat meurtrier de Nice.

Le secteur du luxe devrait être affecté - © AFP / Miguel Medina


Vers 09h38 (07H38 GMT), le groupe hôtelier AccorHotels perdait 3,39 % à 37,29 euros, le loueur de voitures Europcar 3,60 % à 7,25 euros et le groupe aérien Air France-KLM 2,05 % à 5,88 euros.

Le secteur du tourisme « devrait subir de plein fouet les conséquences des atrocités commises à Nice, zone très touristique en cette période estivale », prévient le courtier Aurel BGC, rappelant que « le tourisme pèse plus de 7 % du PIB français ».

Le courtier souligne que le secteur « commençait tout juste à relever la tête en France, en particulier après un Euro de football qui s'est déroulé sans incidents notables (à l'exception des batailles entre hooligans à Marseille) et avait, d'après les échos transmis par la presse, permis de relancer les réservations de dernière minute dans le pays ».

Le luxe était également concerné, alors que Nice est un lieu emblématique pour les touristes étrangers. Kering perdait 1,91 % à 151,55 euros et LVMH 1,63 % à 138,70 euros.

« Les attentats ont un impact psychologique sur des secteurs comme l'hôtellerie, les transports et le luxe », observe Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez HPC.

Le secteur du luxe pouvait également être pénalisé par l'avertissement sur résultat annoncé dans la matinée par le groupe horloger suisse Swatch Group.

L'attentat de Nice, où un camion a foncé dans la foule sur la Promenade des Anglais, a fait 84 morts, selon un nouveau bilan revu à la hausse en début de matinée par le ministère de l'Intérieur.

Huit mois après les attaques djihadistes commises en novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, le président de la République François Hollande a évoqué, quelques heures après les faits, « une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié », annonçant la prolongation de trois mois de l'état d'urgence, qui devait s'achever le 26 juillet.

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