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3 févr. 2016
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Les acteurs de l’outdoor répondent à Greenpeace

Publié le
3 févr. 2016

Greenpeace a frappé juste. L’ONG environnementale présentait en janvier son étude sur quarante produits outdoor visant à mesurer la présence de composés perfluorés (PFC) dans leur composition. Greenpeace sensibilisait depuis 2012 le secteur de l’outdoor avec des rapports sur cette question. « Il est ironique de penser que ces sociétés qui dépendent de la nature pour leur business relâchent, en connaissance de cause, des produits chimiques dangereux dans l’environnement », a attaqué l’ONG. Après qu'elle a dévoilé cette étude lors du salon de spécialisé Ispo de Munich, mais aussi mené plusieurs actions pointant du doigt différentes marques, plusieurs sociétés ont décidé de réagir.

La vidéo de Greenpeace sur le sujet


La majorité des 11 marques citées dans l’étude avaient ou ont précisé leur position et leurs engagements concernant ces PFC. La plupart soulignent être passées sur les technologies les plus récentes pour réaliser les traitements déperlants durables (DWR). Mais celles-ci comportent toujours des PFC. « Nous utilisons toujours le traitement déperlant C6 sur plusieurs de nos vêtements car il n’y a actuellement pas d’alternative qui puisse convenir à nos exigences de haute qualité technique nécessaires aux pratiques outdoor », explique Haglöfs dans un communiqué. « Nous sommes sensibilisés à l’utilisation de ces composés et voulons substituer ces technologies dès que possible. Haglöfs utilise des déperlants sans ces technologies quand nous le pouvons, par exemple sur nos pantalons outdoor où le besoin n’est pas très élevé. Nous faisons aussi partie d’un groupe de recherche visant à trouver une alternative avec les mêmes performances. »

Sur les 40 produits testés par Greenpeace, Haglöfs comptait quatre produits. Trois répondaient aux critères fixés par le label Bluesign. Le dernier, une paire de chaussures, était au-dessus. La marque précisait qu’il s’agissait d'un produit de 2014 et que celui-ci serait retiré du marché.

Mammut est sensiblement sur la même ligne directrice, soulignant notamment que de nombreux composés chimiques sont utilisés dans l’industrie textile et qu’il réduit la part des produits contenant des PFC dans son offre de 29 % à 23 % pour la saison automne-hiver 2016-17. Sans toutefois détailler la part de ces produits sans PFC dans son offre aux propriétés déperlantes. Il explique lui aussi respecter les critères du label Bluesign et souligne que son partenaire, WL Gore, producteur des membranes Gore-Tex, « investira 15 millions d’euros dans des technologies alternatives dans les prochaines années ».

Norrona met aussi en avant le respect des critères de Bluesign et le travail de son fournisseur Gore-Tex. « Norrøna était conscient que des PFC et FTOH seraient trouvés dans la veste Lofoten Gore-Tex Pro. Nous avons été complètement transparents sur le fait que certains de nos produits ont été traités avec un déperlant DWR qui contient ces substances chimiques, explique la marque dans un communiqué. Cependant, nous questionnons les valeurs détectées dans les tests menés par Greenpeace. Gore-tex a testé cette même veste Lofoten dans un laboratoire indépendant (Intertek), et il apparaît que les valeurs de PFC et FTOH étaient considérablement plus faibles et tout à fait en conformité avec les valeurs limites de bluesign. Nous sommes conscients des challenges environnementaux liés à l'utilisation des PFC, et nous travaillons pour éliminer ces produits chimiques de notre production. »

The North Face va utiliser le programme Chem IQ de VF pour tester l'impact des technologies avant leur incorporation dans ses produits. - VF Corp


La marque s’est d’ailleurs fixé 2020 comme horizon pour supprimer les PFC. Un objectif partagé par The North Face qui a aussi délivré un communiqué pour préciser ses ambitions. « Pour la saison automne 2015, un bon nombre de nos produits d’habillement ont été traités avec des DWR non fluroés grâce à des développements et des essais significatifs obtenus en collaboration avec l’un de nos principaux fournisseurs… Tous nos fournisseurs n’offrent pas la même technologie, et la transition est différente pour chaque produit. Pour le printemps 2017, près de 30 % de nos nouveaux matériaux d’habillement traités DWR seront non fluorés. C’est en réalité un changement important dans notre chaîne d’approvisionnement. »

La marque du groupe VF glisse au passage qu’elle utilise le programme de gestion des produits chimiques développés par VF Corp afin « de tester et analyser tout nouveau composant DWR avant leur incorporation dans nos produits ». Ce test préalable doit permettre à la marque d’éviter d’utiliser des formulations néfastes pour l’environnement.

Les traitements chimiques fluorés en question sont utilisés pour apporter aux vêtements et matériels outdoor des vertus de résistances à l’eau, aux graisses et aux tâches. Or, Greenpeace souligne qu’on retrouve les résidus de ceux-ci dans les mers et cours d’eau du monde entier et dans les lieux les plus reculés. Ils ont des impacts négatifs sur la santé des animaux, ne disparaissent pas et s’accumulent. Raison pour laquelle Greenpeace pousse les entreprises à les supprimer le plus tôt possible.

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