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Louis Vuitton passe un accord anti-contrefaçon avec le site chinois Taobao

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11 oct. 2013

© 2013 AFP - Le maroquinier Louis Vuitton, première marque de luxe au monde et probablement la plus copiée, a annoncé vendredi avoir conclu un accord de lutte anti-contrefaçon avec le site internet Taobao.com du numéro un chinois du commerce en ligne Alibaba.

Taobao s'engage ainsi à empêcher la diffusion de produits de contrefaçon avec des mesures "proactives et préventives" auprès des vendeurs ainsi que le retrait des offres suspectes, a indiqué dans un communiqué Louis Vuitton, la marque phare du numéro un mondial du luxe LVMH.

Un sac Louis Vuitton en vente sur Taobao


Ces mesures sont les premières mises en oeuvre par Taobao "en coopération directe avec une marque", a précisé Louis Vuitton.

"Cette coopération est inestimable pour nous car elle permet d'empêcher le transport, la fabrication et la vente de marchandises contrefaites, tant en ligne que hors ligne", a déclaré Valérie Sonnier, directrice mondiale de la propriété intellectuelle chez Louis Vuitton.

Selon les statistiques de l'Union européenne, les quatre cinquièmes des produits contrefaits saisis en Europe viennent de Chine.

Lancé il y a dix ans, Taobao.com est un site de vente entre particuliers qui revendique plus de 500 millions d'utilisateurs en Chine et propose quelque 800 millions de produits. C'est un des 20 sites les plus visités au monde (classement Alexa).

Le groupe Alibaba, concurrent d'eBay et d'Amazon et qui envisage d'entrer en Bourse à New York, avait déjà conclu en août un accord avec l'IACC, la coalition internationale de lutte contre la contrefaçon.

Les ventes en ligne en Chine devraient représenter chaque année entre 420 et 650 milliards de dollars d'ici 2020, soit le premier marché du genre au monde, selon le cabinet McKinsey.

Louis Vuitton vient par ailleurs d'assigner en justice pour contrefaçon le grand magasin hongkongais Sogo, selon le quotidien local "The Standard". Il exige la destruction de certains objets comme des publicités utilisant l'image de Vuitton et réclame un dédommagement, selon le journal.

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