39
Fashion Jobs
HERMÈS
CDI - Chargé de Flux et Stock - Monaco H/F
CDI · MONACO
HERMÈS
CDI - Responsable Expérience Client - Monaco (H/F)
CDI · MONACO
HERMÈS
Responsable Expérience Client H/F
CDI · MONACO
COTY
Senior Director Product & Open Innovation
CDI · MONACO
COTY
Manager Regulatory Product Compliance, Pif & Registration
CDI · MONACO
SEPHORA
Conseiller de Vente (F/H) - Monaco - CDI 35h
CDI · MONACO
BOTTEGA VENETA
Bottega Veneta Client Advisor Monaco
CDI · MONACO
MAISON GOYARD
Conseiller de Vente - CDD Estival H/F
CDD · MONACO
MAISON GOYARD
Stokiste H/F
CDD · MONACO
MAISON GOYARD
Conseiller de Vente Monaco H/F
CDI · MONACO
SAINT LAURENT
Saint Laurent Stockiste H/F Monaco
CDI · MONACO
RETAIL CONSEIL
Store Manager Mode Femme, Affordable Luxury
CDI · MONACO
APM MONACO
Conseiller de Vente H/F - CDD 6 Mois FT - Saint Tropez
CDD · SAINT-TROPEZ
APM MONACO
Apm Monaco Recrute un Conseiller de Vente H/F Saint-Tropez / Courchevel
CDI · SAINT-TROPEZ
APM MONACO
Conseiller de Vente H/F - CDD 4 Mois FT - Saint Tropez
CDD · SAINT-TROPEZ
APM MONACO
Conseiller de Vente (H/F) - CDD - Temps Complet - Monaco
CDD · MONACO
COTY
Senior Principal Product Performance Specialist
CDI · MONACO
CONFIDENTIEL
Formatrice (Uniquement en Cosmétique)
CDI · PARIS
CONFIDENTIEL
Assistante de Direction
CDI ·
SAINT LAURENT
Saint Laurent Stagiaire Vente Monaco H/F
Alternance · MONACO
GUCCI
Gucci - Stage Vente Polyvalent - Monaco
Alternance · MONACO
BOTTEGA VENETA
Bottega Veneta Stagiaire Client Advisor Monaco
Alternance · MONACO
Par
AFP
Publié le
22 oct. 2021
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Malgré des "à-coups" en Asie, le secteur du luxe continue sa trajectoire de croissance

Par
AFP
Publié le
22 oct. 2021

Les ventes du secteur du luxe ont continué de progresser au troisième trimestre et dépassé leur niveau de 2019, malgré un regain de cas de Covid-19 en Asie et des inquiétudes liées à l'économie chinoise, les principaux marchés du secteur.


Shutterstock



Les résultats du troisième trimestre parlent d'eux-mêmes : une hausse de 11% à plus de 15 milliards d'euros pour LVMH par rapport à 2019, avant la pandémie, de 10% pour Kering (4 milliards) et de 40% pour Hermès (2,4 milliards).

Chez LVMH "il y a deux moteurs: le secteur Mode et Maroquinerie et la Chine", souligne à l'AFP Mimoza Bogeska cofondatrice de la société de gestion Monocle Asset Management. Sur le troisième trimestre, la croissance en Asie du groupe de Bernard Arnault est de 26% par rapport à 2019.

La recrudescence de cas de Covid-19 dans la région n'a visiblement pas eu d'impact sur les ventes de luxe.

En Asie, il y a eu des "petits à-coups liés à des mesures sanitaires" avec des fermetures de magasin en Chine, en Thaïlande ou en Australie mais "globalement (les) magasins ont bien fonctionné", a expliqué le directeur financier de Hermès Éric du Halgouët, lors d'une conférence téléphonique.

"Malgré les perturbations en Asie et surtout en Chine continentale au cours de l'été, dues à un rebond de cas de Covid-19, nous ne prévoyons pas de ralentissement de la croissance sur deux ans" des "maisons de joaillerie" (Cartier, Van Cleef et Arpels et Buccelatti) qui représentent 80% du groupe suisse Richemont (dont les résultats semestriels décalés sont en novembre), annonce Erwan Rambourg dans une note HSBC.

Quant aux déclarations du président chinois Xi Jinping appelant ses compatriotes les plus fortunés à oeuvrer davantage à "la prospérité commune", elles peuvent "être un atout pour le luxe", selon une note de la banque suisse UBS expliquant qu'il s'agit d'"un objectif à long terme du gouvernement, visant à accroître la richesse globale des ménages et à assurer l'expansion de la classe moyenne".

"Nous n'avons aucune raison de croire que ça puisse être préjudiciable à la classe moyenne supérieure qui est l'essentiel de notre clientèle", a confirmé le directeur financier de LVMH Jean-Jacques Guiony, lors d'une conférence téléphonique.

Une dynamique mondiale



Chez Hermès, "on n'est pas inquiet", selon le directeur financier Éric du Halgouët. "On voit qu'aujourd'hui les projets de développement de mall (galerie marchande, ndlr) très sélectifs se poursuivent (...) on voit toujours cette clientèle qui émerge et qui a cette appétence très forte pour le luxe", a-t-il expliqué.

"Le sujet devient plus délicat sur l'immobilier" avec la chute du groupe Evergrande, souligne Arnaud Cadart, gérant de portefeuilles chez Flornoy. Mais pour l'instant, cette crise "qui concerne une grosse partie des classes moyennes" n'est intervenue que "sur les dernières semaines du trimestre", ajoute-t-il.

Sur ce trimestre, comme les précédents, "il y a surtout une dynamique mondiale du luxe", selon lui. "Les acteurs qui ont investi partout et dont la marque parle à tout le monde, offrent de meilleurs chiffres, comme Hermès, Louis Vuitton ou Saint Laurent", précise-t-il, "Gucci, plus exposé à la Chine, comme les marques italiennes, a peut-être plus souffert".

UBS estime d'ailleurs qu'"un éventuel ralentissement de la demande chinoise n'aurait pas le même impact sur le secteur, et en particulier sur les marques les plus fortes, comme cela a été le cas en 2012-2015 après la campagne anti-corruption".

La banque suisse prend l'exemple de Louis Vuitton pour démontrer que les marques qui ont le plus "performé" ces derniers mois se sont développées sur toutes les nationalités. Ainsi, la contribution de la clientèle chinoise chez Vuitton est de 30% contre 60% sur l'ensemble du secteur, selon UBS.

Le rebond aux Etats-Unis et la reprise en Europe avec la clientèle locale a notamment été soulignée par l'ensemble de groupes de luxe.

Paris, 21 oct 2021 (AFP) par Katell Prigent

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.